Sophie Bahia CONRAD

ft Olivia Wilde

♣ SURNOM(S) : ici ♣ ÂGE : 25 ♣ DATE DE NAISSANCE : 15 avril 1985 ♣ LIEU DE NAISSANCE : Port Hudson ♣ ORIENTATION SEXUELLE : Le coeur n'a pas de sexe... Bisexuelle ♣ EMPLOI(S) ET/OU ETUDES : Propriétaire et gérante d’un bar, salle de concert, boite de nuit ♣ STATUT : Célibataire ♣ ORIGINES : Américaines

Une histoire à t'en donner le tournis

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La perfection t'approche. ♣ Généreuse ♣ Joyeuse ♣ Drôle

Personne n'est parfait. ♣ Témeraire (trop) ♣ Têtue ♣ Franche (trop)

Ce qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui ... 1985 « Encore une fille ? - Pas une, mais deux » Un grand sourire aux lèvres, les deux ainées avaient accueillis la nouvelle en souriant pendant que monsieur et madame Conrad se tenaient par la main, se lançant quelques regards amoureux. La gynécologue avait été formelle, les deux nouveaux membres de la famille étaient encore des filles. Le père, heureux malgré tout, avait plaisanté sur le fait que de jours en jours il voyait son projet d’équipe de football américain en famille s’évaporer. La mère quant à elle, avait sourit, sa main sur son ventre déjà bien rond, les yeux rivés sur le moniteur, se demandant si son mari accepterait qu’elle achète de nouveaux vêtements, évitant ainsi aux deux dernières de se coltiner les vêtements démodés des deux ainés. Et permettant ainsi à la mère de se perdre dans les magasins pour enfants. Elle imaginait ce qui avait été leur bureau devenir une chambre de princesses. Les ainées, malgré leur sourire ravie ne pouvait s’empecher de se demander comment elles allaient faire pour garder des jouets à elles, hors de porter des deux suivantes. Les petits détails d’une famille heureuse, unie, soudée et aimante. Mais les plus beaux instants de bonheur sont indéniablement à irrémédiablement balayé d’une grande claque par de grandes tragédies. C’était un 15 avril, aux alentours de 17h30. Madame Conrad avait ressentie quelques douleurs intenables dans le ventre et elle n’était pas censée accoucher avant un mois. D’urgence transportée à l’hôpital, les jumelles naissaient dans une panique totale. Le père n’y prêtait pas vraiment attention, trop appeuré par se femme à présent en salle de soins intensifs. Aux alentours de 3h00 du matin le jour suivant, alors que monsieur Conrad était debout face à ses deux nouvelles filles, il entendit cette affreuse machine arrêter de bipper régulièrement et produire ce son infâme, sans rythme, en se retournant, il avait vu plusieurs médecins et infirmiers se précipiter sur sa femme, et cette ligne verte droite, sans courbe qui s’affichait sur cet écran noir. Tout lui semblait lointain. Les jumelles s’étaient mises à pleurer. Pour la première fois. A l’unisson, il avait eu cette impression qu’en extériorisant leur souffle de cette manière, elles privaient leur mère du sien. C’est à cet instant qu’il se persuada que ces deux êtres avaient volés la vie de leur mère, avaient tué sa femme. Sur le visage de cet homme, le sourire ne serait plus jamais de mise. 1990 Hanna et Sophie fêtaient aujourd’hui leurs 5 ans. Assise en tailleurs sur le petit lit qu’elles partageaient depuis quelques mois, elles attendaient l’autorisation de leur sœur ainée, Holly pour sortir de la chambre. La cadette, Alysson arriva en courant les invitant à les rejoindre. Sur la table basse du salon, dix bougies avaient été déposées sur un gâteau un peu bancal. Un sourire immense aux lèvres, elles avaient soufflés leurs bougies à l’unisson et ouvert les deux cadeaux que leur tendaient leurs sœurs. Deux poupées appartenant aux ainées, auxquelles elles n’avaient jamais eu le droit de toucher. C’était pour elles, le plus beau cadeau qu’elle pouvait attendre. Ce jour là, elles n’avaient pas vu leur père de la journée. Il était rentré bien plus tard dans la nuit, pendant que les 4 filles regardaient un film emmitouflées sur le canapé du salon. Il eut juste le temps d’ouvrir la porte et de grogner quelques mots en voyant sa progéniture, les filles avaient déjà levées les voiles pour aller dans leur chambre. Depuis deux mois maintenant, ils vivaient tous les cinq dans un minuscule F2, les quatre enfants partageaient la même chambre et le père dormait sur le canapé, quand il daignait rentrer. Ils avaient déménagés quittant la banlieue chic de Port Hudson et leur grande maison pour ce taudis dans les quartiers pauvres ou les rats étaient devenus leurs animaux de compagnie. Les bouteilles jonchaient jusqu’au sol de la cuisine, la salle de bain, le salon. Aucune pièce n’était vierge de ses innombrables bouteilles d’alcool. Les quatre filles nourrissaient une peur bleue de leur père. Il ne s’était jamais privé de lever la main sur les deux dernières. Les plus grandes avaient prit le rôle de la mère et s’efforçaient du haut de leur très jeune âge à s’occuper des plus jeunes. 1995 Dix ans déjà que Hanna et Sophie devaient affronter ce père violent, détestable et alcoolique. Dix ans sans aucune réponse sur leur mère. Leur sœur ainée Holly âgée à présent de seize ans n’avait aucune réponse à leur offrir. Elle leur racontait de temps à autre quelques souvenirs qui lui restaient mais même ceux là semblaient s’estomper. Elles n’avaient jamais vu une seule photo de leur mère. Le seul refrain qu’elles connaissaient par cœur était celui de leur père les reprochant du décès de sa femme. Malgré tout, les jumelles ne s’en sortaient pas si mal. Elles étaient aussi proches qu’on pouvait l’être. Physiquement, elles étaient indissociables. Elles partageaient le lien bien célèbre des vrais jumeaux, étant capable de savoir ce que pensait ou ressentait l’autre, qu’elles soient dans la même salle ou non. Elles étaient inséparables. Si l’une faisait une connerie, l’autre faisait en sorte de se dénoncer et inversement. Pourtant elles avaient deux caractères totalement distincts ; L’une assez calme et discrète, l’autre intenable, rêvant un peu plus chaque jour d’évasion. Elles aspiraient à deux vies complètement différentes. L’une rêvait d’une famille, l’autre de découvrir chaque parcelle de ce monde, ne jamais s’arrêter… Hanna, la plus timide avait toujours des idées pleins la tête pourtant, mais souvent par peur de ne pas y arriver ou par peur du père, elle les soufflait à Sophie qui sans hésitation fonçait droit dans le mur pour les deux, et revenait toujours souriante et plus déterminée encore pour sa prochaine mission. Le jour de leur dix ans, Hanna avait dit à sa sœur jumelle qu’elle aimerait suivre leur père, jusqu’au cimetière, elle voulait savoir ou reposait sa mère. Mais elle avait peur que le père s’emporte de rage et lève la main sur elle. Sophie lui avait promis qu’elle le suivrait, et qu’elle lui dirait ou c’était en revenant. Mais Hanna avait décidé de l’accompagner. Elles s’étaient levé aux aurores pour ne pas rater le départ du père et l’avait suivit jusqu’au cimetière en silence. Arrivé devant la tombe de leur mère, il s’était assis et avait ouvert une bouteille de vin, servant deux verres qu’il avait disposés. Et il parlait. Il ne s’arrêtait pas. Il pleurait aussi et c’était nouveau pour les jumelles. Elles découvraient un homme qu’elles ne connaissaient pas. Ca n’avait pas duré très longtemps, le père les a vite repérées et prit d’une colère monstre il les rejoignit, frappant comme il pouvait sur les deux enfants. Il n’était revenu à la maison que dix jours plus tard. Hanna et Sophie comptabilisaient à elles deux six cotes cassés. Immobilisées depuis plusieurs jours, dans le lit simple qu’elles partageaient toujours, Holly avait prit soin d’elle, évitant l’hôpital pour éviter l’assistance sociale. Et ce n’était qu’un début, plusieurs années continuèrent ainsi, à vivre dans la crainte des coups, dans un espace réduit. A être obligées de travailler dès leurs dix ans pour payer les factures qui s’entassaient. Les jumelles ont continués de se soutenir, de s’amuser ensemble malgré tout ça, elles avaient le même cercle d’amis et ne se voyaient pas grandir séparées. 2000 C’est vers leurs 15 ans que tout a commencé à changer. Sophie avait un goût très – trop – prononcé pour les soirées. Elle entrainait sa sœur avec elle dans la plupart des fêtes. Elle s’est mise à rencontrer des garçons, de son âge ou plus vieux. Elle testait ce qu’on lui donnait, alcool, drogues douces ou drogues dures. Elle commençait à coucher avec n’importe qui sans jamais s’en souvenir le lendemain. Elle ratait de plus en plus les cours, devenait insolente et violente. A coté de ça, Sophie avait suivie sa sœur Alyson à ses cours de danse, elle avait développé une passion pour cet art qui lui permettait d’extérioriser toute sa rage. Elle avait beau être indomptable en cours, dehors et à la maison, quand elle mettait les pieds dans le studio de danse, on y découvrait une nouvelle personne, plus brisée et plus vulnérable, qui laissait échapper toutes ses émotions au rythme de la musique. 2001 C’est un jour ou elle s’est engueulée avec son père qu’elle a prit conscience de tout ça. Les assiettes volaient dans la maison, les deux grandes sœurs étaient absentes, Hanna rentrait tout juste et découvrait le chaos. Les insultes volaient aussi vite que le matériel, jusqu’à cette phrase que Hanna entendit sa sœur prononcer, les poings serrés et le regard plus noir que jamais. « Je vais te tuer ». Elle regardait le père, sa voix n’avait pas flanché et était d’une colère indescriptible. Elle avait eu l’impression d’entendre son père. Hanna ne bougeait pas, le père gifla Sophie et sortit, bousculant Hanna au passage. Le regard des jumelles se croisa et Sophie put lire la frayeur dans les yeux de sa sœur, celle qu’elle avait en regardant son père, elle l’avait à présent en regardant son « double ». Sophie s’effondra sur le sol de la cuisine au milieu des bouts de verres. Sans hésitation, Hanna la rejoignit et la serra dans ces bras. Sophie chuchota alors un « je suis enceinte »… Elle avait seize ans et aucune idée de qui pouvait bien être le père. Mai 2002 Le 22 Pour être plus précis. Sophie allongée dans son lit d’hôpital les yeux embués fixait inlassablement le berceau vide à coté de son lit. Dès qu’elle avait su qu’elle était enceinte, elle avait voulu avorter. Ne désirant pas que son enfant ait la même vie qu’elle. Elle avait rapidement fait face à la réalité en apprenant que le délai de 12 semaines était passé depuis quelques jours. Impossible pour elle de faire demi tour, elle aurait cet enfant qu’elle le veuille ou non. L’adoption lui semblait la meilleure option. Et en ce jour de mai, elle avait trouvé la famille idéale. L’accouchement avait enfin eu lieu et elle devait renoncer à tous ces droits sur ses enfants… des jumeaux, une fille et un garçon. Elle n’avait pas pu les voir, c’était écrit dans le contrat d’adoption. Mais elle les avait entendus et la douleur suffisait à lui retourner les entrailles. Si elle les abandonnaient ce n’était pas par manque d’amour mais bien au contraire pour leur permettre d’avoir une vie plus belle que la sienne. Elle fixait le berceau, toujours vide, les yeux remplis de larmes et la douleur qui lui perçait le cœur. Elle n’avait pas osé appeler ses sœurs, pas même Hanna, mais arrivait enfin le moment ou la solitude devenait trop dure à supporter. Elle téléphona à sa sœur jumelle qui sans rien dire avait compris. Elles étaient restées assises toutes les deux sur le lit d’hôpital en se tenant la main sans échanger un mot. Sophie prononçât uniquement un « J’aurai aimé les serrer dans mes bras et leur dire combien je les aime…une fois au moins » Plus aucun mot concernant ses enfants ne sera prononcés pendant des années… 2003 Sophie s’éloigne de plus en plus de sa famille après cette épreuve. A 18 ans, elle quitte l’appartement de son père, accompagnée d’Hanna, elles louent un studio miteux dans un coin éloigné de la ville. Sophie rencontre rapidement Romain, un jeune musicien, marié, avec un talent insoupçonné. Il se lie immédiatement d’amitié et leurs sentiments amoureux grandissent discrètement en parallèle. Il lui apprend diverses instruments et comment placer sa voix, et à quel moment. A coté, elle apprend à peindre quand elle ne travaille pas dans un bar. C’est là qu’ils s’étaient rencontrés d’ailleurs, elle était serveuse et lui jouait le soir dans le bar qui appartenait au père du jeune homme. Une ambiance tamisée d’un coté avec une piste de danse et une scène pour les DJs, musiciens et compagnie. A l’étage, une partie restaurant un peu jazzie, façon années 50. Un endroit aux allures retro, mais surement un des plus branchés de la ville. Romain et Sophie étaient devenus inséparables, sous le regard jaloux et inquiet de Stella, la femme de celui ci. Romain avait en quelque sorte sauvé Sophie de la dépression dans laquelle elle avait plongée après l’accouchement. Il lui avait redonné le sourire, offert un boulot, partager une passion et appris à aimer. Mais leur couple ne voit le jour qu’en 2005, à 20 ans. Toujours marié, ils sont incapables de renier d’avantages leurs sentiments l’un pour l’autre et entame une relation secrète quelques mois, avant que Romain ne demande le divorce et propose à Sophie de l’accompagner dans sa tournée, incluant différents pays. 2006 A 21 ans, Sophie quittait donc le studio qu’elle partageait avec sa sœur et suivit Romain sur les routes. Leur idylle faisait partie de celle qui ne finirait jamais. Friand de libertés l’un comme l’autre, ils aimaient avoir leurs jardins secrets, comme ils aimaient partager le reste. La tournée dura un an, ils s’installèrent ensuite un an à Paris avant de s’envoler pour les Caraïbes ou ils s’arrêtèrent quelques mois. 2009 Ils rentrèrent finalement au pays plus de trois ans après. En trois ans Sophie n’avait revu aucune de ses sœurs, juste quelques emails et coup de téléphone de temps en temps. Ils s’installèrent dans la maison du père de Romain qui venait de décéder. Ils héritèrent du bar et Sophie reprit la gérance du lieu. Elle avait alors 24 ans et vivait une vie dont elle n’osait rêver étant petite. Elle était heureuse, amoureuse, aimait son métier et avait le temps de peindre et de faire de la musique à coté. Elle avait retrouvée ses sœurs, n’avait toujours pas revu son père. Elle travaillait avec sa jumelle qui s’occupait du restaurant à l’étage et elle du bar /boite de nuit/ salle de concert. Elle débordait d’une passion inouïe pour la vie. Les projets de famille commençaient à surgir, ils parlaient mariage, ils parlaient bébé. 2010 Du jour au lendemain, Hanna quitta la ville, sans laisser d’adresses, ni d’explications. Sophie en fut plus que dévastée. Elle savait au fond d’elle que quelque chose n‘allait pas sans pouvoir faire quoi que ce soit. Sa sœur venait de vivre un évènement traumatisant avec la perte de son bébé, mais Sophie ne pouvait s’empecher de penser que le départ d’Hanna était lié à autre chose. Elle eut quelques jours plus tard un appel de sa sœur, tentant de la rassurer. […] Juillet 2010 Romain et Sophie venaient de passer une journée des plus fatigantes. Un ouragan venait d’être annoncé, ils avaient donc été se refugier dans le sous sol du restaurant, prévu à cet effet. Holly était également présente. Sur la défensive, Romain et Sophie se disputèrent pour une broutille. Si vous lui demandez aujourd’hui, elle ne saurait même plus quel en était le sujet. Furieux, Romain claqua la porte en pleine tempête. Miraculeusement, le restaurant fut en grande partie épargnée. Le reste de la ville était partie en fumée. En sortant ce matin là, Sophie avait l’impression de marcher sur un champs de mines après la bataille. Les pleurs des gens étouffaient l’air, des corps gisaient au sol, aucune habitation ou presque n’avait survécu. Surpassée par ce qu’elle découvrait au fur à mesure ou elle avançait, ses pensées n’allaient pourtant que vers Romain. Elle erra dans la ville quatre jours non stop sans jamais trouver signe de lui. Les corps non identifié à ce jour restaient non identifiables, trop massacrés par l’ouragan. Mars 2011 Huit mois plus tard, toujours sans nouvelle, Sophie a commencé à tourner la page. Se faisant à l’idée de ne jamais savoir ce qui était arrivé à Romain. Elle gère aujourd’hui le lieu comme avant, ayant cependant toujours le reflexe d’espérer le voir pousser la porte du bar. Pour se détendre et laisser vagabonder ses émotions, elle s’occupe sur le peu de temps libre qui lui reste, de donner des cours de danse dans un centre pour les jeunes de la ville. Toujours passionnée par cet art, elle s’efforce de redonner du courage et une occupation aux enfants de Port Hudson, toujours traumatisés par la catastrophe de juillet 2010 .

Comment j'ai vécut l'ouragan... * La journée avait été longue, le mois de juillet accueillait souvent un tas de touristes. Aujourd’hui n’avait pas dérogé à la règle. Le bar avait été plein à craquer et le peu de personnel à disposition avait rendu les choses encore plus difficile. La veille avait eu lieu un concert au bar, je venais donc d’enchainer Presque deux jours complets de boulot sans pause. La fatigue se faisait ressentir et j’en deviens désagréable au possible avec les gens qui m’entouraient. Le temps était au beau fixe pourtant, tout avait tourné assez rapidement, sans qu’on ait le temps de s’y préparer. La ville ayant connu plusieurs tempêtes ce dernier siècle, et le bâtiment dans lequel je travaillais ayant traverse les âges, il avait été légèrement consolidé afin de tenir en cas de fortes tempêtes. Un abris au sous sol avait été prévu à cet effet. Ma soeur Holly nous y avait rejoint, seule ce jour là chez elle. Nous étions tous les trois au sous sol. On entendait le vent dehors, les taules se froisser, les voitures voler. On entendait le chaos et à l’intérieur, ce n’était pas plus calme. Le ton montait entre Romain et moi. Un détail, une bricole avait allumer le feu, j’avais juste jeter de l’huile dessus sans raison. Les huit mois qui ont suivit ont effacé de ma mémoire le pourquoi du comment. On se hurlait dessus comme jamais. Il a finalement claqué la porte. Après avoir râler encore un moment, j’ai tenté de m’aventurer dehors pour le retrouver. A peine la porte ouverte,le chaos qui s’étendait devant moi m’empêcha de sortir. On n’y voyait rien que des maisons effondrées, et l’ouragan redoublait encore d’effort. Holly m’a rattrapé aussi vite et a refermé la porte derrière elle. Nous y avons passé la nuit. Sans plus rien dire. Le lendemain matin, aucun bruit ne nous parvenait plus au sous sol. On décida de sortir. Le plus terrible fut à cet instant. La ville complète avait été détruite. Dans l’immeuble ou nous étions le troisième étage s’était complètement effondré, c’était là ou je vivais avec Romain. Le restaurante et le bar tenait miraculeusement debout. Dans les rues les gens courraient, hurlant les noms des personnes qu’ils recherchaient. Criant de désespoir quand les corps étendus au sol étaient identifiés. La ville ressemblait à un No Man’s Land après bombardements. J’ai erré dans ces rues pendant presque une semaine sans m’arrêter à la recherché de Romain. Je n’ai jamais rien trouvé. Quand je me suis réveillée, j’étais dans un lit d’hôpital. Je n’avais pas dormis, ni bu, ni mange depuis six jours. Holly était à mes cotés, m’annonçant que Romain n’avait toujours pas été identifié, et que les recherches ralentissaient sérieusement…qu’il fallait que je me fasse à l’idée de ne jamais avoir de réponse. Après ça, j’ai cherché encore longtemps, déambulant dans les rues à la recherché d’un indice… Mais rien, jamais rien. Alors pour oublier, j’ai aide à la reconstruction de la ville. J’ai transformé le bar et le restaurant en abris, Le temps de reconstruire ce qui avait été balayé. Pendant près de trois mois l’immeuble abritait une cinquantaine de personnes, tentent tant bien que mal de survivre dans un si petit espace. La ville se reconstruisait à son rythme. Les gens reprenaient le travail. Les maisons reprenaient formes et chacun rentrait dans leur nouveau logement vide. Le restaurant rouvrit sous la gérance d’Hanna et le bar/boite de nuit/ salle de concert revit le jour un peu plus tard, le temps pour moi de régler les détails du bail. Il s’avère que le père de Romain avait légué l’intégralité du bâtiment au nom de son fils…et au mien.*

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PRÉNOM/SURNOM: Silver77
AGE: 2*ans
FRÉQUENCE DE CONNEXION: 7/7 quand c’est possible
CONNAISSANCE DU FORUM: Par Hanna
TON AVIS: Tip Top la caboche…
GROUPE: Ashtray Heart

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Oh oui Ma Jumelle est dans la place
et bien que ça fait un mois et demi que tu es inscrite...je te souhaite quand même, la bienvenue

merciiiiii ma d'jums chérie ^^

punaise si tu savais comme j'ai hâte que ce forum ouvre, je m'y sens déjà comme chez moi lol... contrairement à celui d'avant