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 Can't turn away from your fear of tomorrow

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Heaven A. JohnsonHeaven A. Johnson
    ADMINISTRATRICE;
    I won't let you down
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Age : 32
Localisation : Orléans
Emploi/loisirs : Etudiante
Can't turn away from your fear of tomorrow Vide
MessageSujet: Can't turn away from your fear of tomorrow   Can't turn away from your fear of tomorrow Icon_minitimeLun 28 Fév - 23:49



Heaven Aaliyah JOHNSON


ft NINA DOBREV

♣ SURNOM(S) Heaven ♣ ÂGE : 22 ans ♣ DATE DE NAISSANCE : 3 Janvier 1989 ♣ LIEU DE NAISSANCE : Port Hudson ♣ ORIENTATION SEXUELLE : : hétéro ♣ EMPLOI(S) ET/OU ETUDES : : 2ème année évènementiel ♣ STATUT : Compliqué ♣ ORIGINES : Américaine



Une histoire à t'en donner le tournis


(c) Lou'




Ce qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui ... Je vis le jour un certain 3 janvier 1989. Autant dire que j’aime ce mois uniquement parce qu’il y a mon anniversaire. Sinon je préfère de loin les mois d’été. Mais je n’ai pas choisi de naitre en hiver malheureusement.
Les dix premières années de ma vie furent fabuleuses. Je grandis dans une belle maison avec deux parents aimants. À l’école, j’avais plein d’amis et en particulier un. Clayton. On s’est rencontré en primaire. J’avais alors six ans. À cette époque je n’aimais pas les garçons parce que je les trouvais nuls. Pour moi il ne savait que se bagarrer à longueur de journée. Et puis un jour Clayton s’est présenté à moi. Il m’a demandé si je voulais bien être son amie. Et en dépit de ce que je pensais des garçons j’ai accepté. Dès lors on est devenu inséparable. Toujours fourré ensemble à faire des blagues à tout le monde. Ce fut même le premier garçon à m’embrasser sur la bouche. Mais c’était pendant un action/vérité alors qu’on avait douze ans. Alors, ça ne comptait pas vraiment.
Et puis un jour je rentrai de l’école. Mes parents se disputaientt dans la cuisine. C’était fréquent depuis quelques temps. Clayton disait que ce n’était pas grave. Mais je n’étais pas du même avis que lui. Trois mois plus tard mes parents divorçaient. J’avais donc deux maisons. Deux chambres, deux lits, deux tout. Je ne comprenais pas trop pourquoi tout ça arrivait. Je ne savais pas comment réagir, je n’avais que dix ans. Mais je savais que j’étais triste de ne voir mon père que le week end et pendant les vacances. Clayton disait que ce n’était pas si mal parce que j’aurais deux fois plus de cadeaux à Noël et aux anniversaires. Je n’avais pas envisagé les choses sous cet angle là. Heureusement qu’il était là.
Puis arriva l’adolescence. Je n’étais pas le genre de fille à faire des crises pour tout et n’importe quoi. En plus je m’entendais très bien avec mes parents. Je m’étais habituée à vivre dans deux maisons différentes, à voir mon père et ma mère sortir avec d’autres personnes. Mais je n’avais pas non plus l’intention de rester sage toute ma vie. Avec Clayton on allait à beaucou de fêtes et on se saoulait parce qu’on trouvait ça drôle. Jusqu’au jour où on se réveilla dans le même lit. Ce n’était pas choquant, on dormait souvent ensemble. Mais cette fois là, on ne se rappelais pas de la nuit et nos fringues s’éparpillaient un peu partout sur le sol. Après cet épisode, les choses sont devenues un peu compliquées entre nous.
Je rencontra alors Matt. Le mec parfait. On est sorti ensemble deux mois après notre rencontre au lycée. J’étais bien avec lui et je ne doutais pas de nos sentiments. Et grâce à lui les choses entre Clayton et moi se sont arrangées. On a reparlé de la soirée et nous avons conclut que rien de grave ne s’était passé et qu’il serait dommage de gâcher notre amitié pour ça. On trainait souvent tous ensemble avec d’autres amis. On était une petite bande.
Malheureusement le bonheur n’est pas éternel. Et il a fallut qu’un ouragan vienne gâcher tout ça. J’ai perdu l’homme que j’aimais depuis trois ans. Le pire est de penser que c’est ma faute. Si je n’avais pas voulu aider la petite fille, Matt serait surement encore en vie maintenant. Et je ne serais pas là complètement dévastée à tenter de ne pas sombrer. Clayton fait tout son possible pour m’aider mais je vois bien qu’il commence à perdre espoir. Voilà où j’en suis aujourd’hui. Ça fait x mois que l’ouragan m’a tout pris. Et je lutte toujours.



Comment j'ai vécut l'ouragan... Ce jour là, j’étais au centre commercial. Il était situé en plein centre ville, pour éviter les risques d’inondation. J’étais assise à une table, dans un café de la galerie marchande. J’attendais patiemment que mon copain me rejoigne. Ce qui ne tarda pas. Un sourire s’étala sur mes lèvres lorsque je le vis franchir la porte du café. Après m’avoir embrassée il s’installa face à moi. « ça va ? Tu n’attends pas depuis trop longtemps j’espère ? » « Non je suis arrivée il y a à peine 5 minutes. » Ce qui était faux. Je n’aimais pas être en retard, alors j’attendais déjà depuis dix, quinze minutes. Mais je ne dis rien.
On commanda une glace. Vanille pistache pour lui et chocolat noisette pour moi. On avait pour habitude de faire ça lorsqu’il faisait beau comme aujourd’hui. C’est pour ça que jamais je n’aurais pu soupçonner ce qui se produisit peu de temps après.
Le café était bondé de monde. Partout on voyait des groupes de personnes parler et rigoler ensemble. L’atmosphère était légère. Moi-même je me sentais bien. Je parlais avec Matt de nos futur projet pour le week end. On avait décidé de partir deux jours dans le chalet de ses grands parents.
Soudain les télés qui diffusaient les clips s’arrêtèrent. On pouvait à présent voir la femme des infos parler d’une tempête qui se levait à l’Ouest de la ville. Derrière elle, le temps avait tourné à l’orage. On voyait les arbres se coucher sous le poids du vent. Une sirène retentie alors, signe que nous venions de passer en alerte. Les télés se brouillèrent puis se coupèrent. Nous n’avions plus aucun moyen d’être informé de ce qui se passait dehors. Les portes du centre commerciales avaient du être condamnées pour inciter les gens à rester à l’abri à l’intérieur.
Je croisa le regard de Matt. La peur pouvait se lire dans nos yeux. Nous savions que d’un instant à l’autre nous serions frappé de plein de fouet par l’ouragan XX. Bien sur, les météorologues en avait parlé aux informations, depuis deux semaines environs. Mais le gouvernement disait qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Que l’anticyclone n’était pas si près de nous. Il avait tort. Cependant le centre commercial ne pouvait pas être inondé en théorie. Il avait été conçu selon certaines normes précises. Mais je ne doutais pas en revanche qu’il puisse s’écrouler.
Le silence était tombé tout autour de nous. Tout le monde attendait. La tension était palpable. Puis les chaises se mirent à trembler, suivie des tables. Les verres, coupes de glaces et autres vaisselles posées sur le comptoir tombaient par terre sous l’effet des vibrations. Car à présent, c’était le sol qui tremblait sous nos pieds. À partir de cet instant la panique envahie chacun de nous. Comme si on avait appuyé sur un bouton « play », les gens se mettaient à courir de partout et dans tous les sens. Quant à moi je restait figée devant ce spectacle remplie d’horreur. On allait mourir… Je le pensais vraiment. Mais Matt me prit par la main et me tira de ma chaise. Comme un électrochoc je reprit conscience. Je couru avec lui, le laissant me guider dans le centre commercial. Nous prenions la direction des toilettes. Il voulait qu’on se mette à l’abris dans un petit espace, là où l’on ne risquait pas se prendre une poutre sur la tête. Mais c’était trop tard. J’entendis un cri, je tourna la tête et vit une petit fille tomber au sol. Elle pleurait et appelait sa mère. Un peu plus loin une femme était allongée inerte. Se devait être elle. Mon cœur se serra. Je voulais qu’on prenne la petite avec nous, alors je lâcha la main de Matt et me précipita vers elle.
Puis le reste se passa en un éclair. Un nouveau cri, un choc violent contre le mur et Matt étendu par terre sous un pilier.
J’avais voulu aider cette petite, lui avait voulu me sauver. Je l’avais perdu. Tout était fini. Trois ans ensemble à rire, pleurer, discuter, partager et en une seconde plus rien. Mais je ne pouvais pas rester là, l’ouragan n’était pas terminé lui, et bientôt le sol se déroberait sous nos pieds. Je prit la petite avec moi et couru en direction des toilettes où l’on se réfugia le temps de la catastrophe. On attendu ce qui me sembla une éternité. Puis quand le calme revint, je me risqua à sortir. Ce que je vis alors marquera mon esprit pour toujours. Des murs écroulés, des trous énormes dans le sol, des câbles qui pendaient de ci et là, des gens blessé et d’autres inanimé. Mais le pire fut de voir le corps sans vie de Matt sous ce pilier.



Tu as quelque chose à cacher ?




    PRÉNOM/SURNOM : Morgane
    AGE : 19 ans
    FRÉQUENCE DE CONNEXION : Tous les jours
    CONNAISSANCE DU FORUM : Admin
    TON AVIS : Je le kiffe forcément !
    GROUPE : Ashtray Heart



Dernière édition par Heaven A. Johnson le Lun 28 Fév - 23:52, édité 1 fois
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