Together Faraway
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 « You and I walk a fragile line... »

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Hanna E.ConradHanna E.Conrad
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MessageSujet: « You and I walk a fragile line... »   « You and I walk a fragile line... » Icon_minitimeMar 12 Avr - 1:31


    « Sometimes i get so mad, i scream, i swear at this, cause this isn’t how we planned it, i sit here in a cold moon, prayin, waitin’ on you »
      Rascals Flatt - Forever
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Donovan M.Lawrence & Hanna E.Conrad
« You and I walk a fragile line... »

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Celui qui a dit que « les journées se suivent mais ne se ressemblent pas » est un menteur. Les miennes sont identiques depuis mon retour à Port-Hudson. Je faisais sans cesse des allers-retours entre l’appartement & le Lucky Leon’s. Je passais mes journées et mes soirées là-bas. J’occupais mon esprit un maximum pour ne pas penser. Je voyais Lindsay, et étais témoin de ses nombreuses maladresses, je blaguais avec Alex, et j’observais Sophie & Tim. J’étais spectatrice de leurs vies, mais aussi de la mienne. Plus rien ne se passait depuis un an maintenant. Et j’arrivais à un point de saturation. Je trainais cette conversation depuis bien trop longtemps maintenant, et il fallait absolument que je parle à Donovan pour pouvoir ensuite avancer. Je ne voulais pas spécialement qu’il me parle, et je comprendrais qu’il ne le fasse pas, mais j’avais juste besoin qu’il m’écoute.

J’étais au Lucky, et comme à mon habitude, j’étais arrivée tôt pour ne pas être seule à l’appart’. J’étais assise au comptoir à bavarder entre deux clients avec Tim. Ce mec était un rayon de soleil. Je ne savais rien sur lui et inversement. Mais ça nous permettais justement, de prendre la vie du bon coté, et de blaguer de tout et de rien sans mettre nos problèmes sur la table. Je m’amusais même à lui raconter des ragots sur Sophie, histoire de casser l’image parfaite qu’il a d’elle. Méchante ? Non juste réaliste, faut bien qu’il sache tout sur elle...En règle générale, je n’aime pas les copains de Sophie, mais lui, c’est totalement différent, je me languissais presque qu’il fasse officiellement parti de la famille Conrad. Pauvre mec, il ne sait pas dans quoi il s’est fourré !

Dos à l’entrée du bar, je m’étais retournée pour voir qui entré. Je ne connaissais pas cette personne, mais je reconnu la voiture qui passait derrière. C’était celle de Donovan. Depuis un an, je n’avais plus eu de nouvelles de lui, enfin si, par l’intermédiaire d’amis commun, mais on ne s’était pas reparlés depuis ce matin de mars ou j’ai pris la fuite. Bizarrement, on ne s’était pas croisé aussi, pourtant Port-Hudson est une petite ville, mais inconsciemment, j’évitais les lieux qu’il fréquentait. Je restais exclusivement au Lucky, et sortais de temps en temps avec les filles dans d’autres endroits, mais jamais dans ceux où je suis susceptible de le voir. J’avais des œillères, et je ne calculais plus rien. Mais depuis cette conversation avec Sophie, j'étais plus ouverte au dialogue, j'en avais besoin. Elle m’a fait comprendre, que garder le silence, allait plus me détruire que me guérir. Et elle avait totalement raison. Puis autant qu’il ait ma version des faits pour vraiment tourner la page de son coté.

Instinctivement, je me levais et pris la direction de la sortie, laissant Tim parlait seul. J’étais sur le trottoir, et je voyais la voiture s’éloigner. Un tas de questions se bousculèrent dans ma tête. Et si je l’avais aperçu aujourd’hui, ce n’est surement pas par hasard. Depuis mon retour ici, je ne l’avais jamais recroisé, et là, il suffit que je me retourne pour qu’un tas de ferraille provoque en moi, une angoisse endormie depuis tout ce temps. Cette boule au ventre qui vous tue de l’intérieur, qui vous stresse. J’hésitais à rentrer dans le bar et faire comme si de rien n’était. Mais je me connaissais, ça allait me hanter encore cette « coïncidence ». J’étais perdue, enfin, ce n’était pas nouveau ça… Je décidais de marcher, de prendre l’air, de réfléchir et de prendre une décision. Je connaissais Port-Hudson et ses recoins par cœur. Je marchais en passant devant plusieurs quartiers de la ville sans forcément y faire attention, et je m’arrêtais d’un coup, devant une façade. Façade qui m’était familière.. c’était la ou bosser Donovan. J’avais entamé cette longue marche tout ça pour me retrouver devant son lieu de travail? Putain de subconscient !

J’hésitais un instant à faire demi-tour. J’appréhendais sa réaction, j’avais peur, l’angoisse montait de plus en plus. Je fermais les yeux, pris ma respiration, histoire de me donner du courage, et j’entrais. Il n’y avait personne à l’accueil, et étant donné que je connaissais le lieu, je pris la direction du parking, Donovan y était surement. Je regardais tout autour de moi..et là, au loin, je l’aperçu. Sa vision me pétrifia. Il était là, à quelques mètres de moi, mon cœur s’accéléra. Il ne m’avait pas encore vu. Il était encore temps pour moi de partir. Encore? Me dis-je à moi même.. Je me décidais à aller à sa rencontre quand un ses collègues me reconnu. « Hanna ? » Je lui souris, et perdis une minute des yeux Donovan. « Qu’est tu fais ici ? » « J’suis venue voir.. » Et de la tête j’y indiquais Donovan. « Tu ferais mieux d’y aller vite, il s’en va… ». Je me retournais, il m’avait vu, et prenait la fuite. Je ne pouvais pas lui en vouloir en même temps. Et perdu pour perdu, j’accélérais le pas jusqu’à arriver à sa hauteur.

HANNA – Attends, s’il te plait Donovan, il faut que je te parle… - Pendant longtemps je m’étais demandée ce qu’allait être les premiers mots que j’allais lui dire. J’avais même préparé des petites phrases, mais là, c’était sorti tout seul, comme ça venait ... – Tu veux bien m’écouter ? Je ne te demande pas de parler, mais juste, d'entendre ce que j'ai à te dire…

Je le regardais...physiquement, il n’avait pas changé, il était toujours aussi beau. Par contre, son regard était différent, plus dur, plus méchant. Ce n’était plus le même homme que j’avais laissé douze mois plus tôt…
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Donovan M. LawrenceDonovan M. Lawrence
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MessageSujet: Re: « You and I walk a fragile line... »   « You and I walk a fragile line... » Icon_minitimeVen 3 Juin - 18:39

Je ne savais pas ce qui me motivait encore dans ce job. Conduire des personnages importants d'un point à un autre en faisant attention de rester courtois dans toute circonstances, c'était à la fois usant et frustrant. Toute ma vie j'avais cherché à m'éloigner de ce milieu aisé dans lequel j'avais été élevé, j'avais aussi cherché à me construire la vie dont je rêvais, simple et humble. Mais on n'a pas toujours ce qu'on veut. Je l'avais apprit à mes dépends. Je ne côtoyais pas les gens fortunés, comme le sont tous les amis de mes parents, et j'essayais de mener un quotidien plus qu'ordinaire depuis que j'avais emménagé seul. C'était ce que je voulais depuis longtemps pourtant, je me questionnais. Avais-je fait le bon choix ? Je répondrai oui s'il fallait que je parle des expériences que j'avais vécu à l'Université de Bâton Rouge, s'il fallait que j'évoque les rires que Robyn provoquait en moi lorsqu'elle faisait une bourde monumentale et qu'elle s'en rendait compte plusieurs heures après. Je répondrai oui s'il fallait que je me remémore ma rencontre avec Hanna et notre fabuleuse histoire...jusqu'à ce qu'elle s'en aille. Je répondrai non, je n'ai pas fais le bon choix, s'il fallait que je parle du vide qui m'avait envahit lorsque je me suis réveillé seul, ce matin là. Pourtant, je ne suis même pas sûr que dépenser du fric aurait pu combler ça. Comme tout enfant de riches, j'aurai acheté une nouvelle voiture de sport, j'aurai dépensé sans compter dans des fringues de luxe et j'aurai donné une soirée privée au bord d'une grande piscine. Mais je pense que seul un grand et long voyage aurait pu tenter de me changer les idées.

J'étais au volant de la luxueuse voiture que je conduisais pour le travail quand je me suis mis à penser à tout ça. Assis à l'arrière, un vieil homme engoncé dans un costume trop serré, des lunettes de soleil planté sur le nez. Je ne voyais même pas son regard que j'imaginais sérieux et orgueilleux dans le rétroviseur. Cet homme, il aurait pu être mon père si ses cheveux grisonnant n'était pas si dominant sur son crâne. J'évitais de penser à mon paternel. Bien que mes conflits avec lui s'était apaisés depuis quelques temps, nous n'en restions pas moins distant l'un envers l'autre. Et il détestait me voir faire ce travail. Il disait que c'était moi qui devait me faire conduire. Il n'avait toujours pas comprit que je n'étais pas du genre à être assisté dans la vie, et ça ne changerait probablement pas. La journée était belle et c'était ma dernière course. Heureusement pour moi, je devais accompagner ce client à la sortir de Port Hudson, le retour serait rapide. Il m'arrivait parfois de faire de long trajets et de rentrer assez tard. C'était un des inconvénients de ce boulot, mais je veillais à ne pas m'en plaindre..

Je stationnai devant un bâtiment en pierre, devancé de colonnes de type romain. Port Hudson était une petite ville, plutôt modeste, et je m'étonnais encore de voir ce genre d'habitations à sa limite. Il en poussait partout, comme des champignons. Ce phénomène s'est pourtant atténué après la tempête qui a ravagé la ville. J'imagine qu'une fois les dégâts réparés, la peur envolée, ça reprendra de plus belle. Je sortais de la voiture et ouvrit la porte pour que Monsieur puisse sortir. Je n'étais pas un taxi, les clients ne me payaient pas eux même. C'était ma boite qui se chargeait de mon salaire, et je ne me plaignais pas non plus de celui ci. Il n'était pas conséquent, et c'était très bien comme ça. Avec un sourire, j’attendais sagement que le vieil homme remette sa veste de costume en place. Il me remercia pour le voyage et me donna un pourboire et puis, il rejoignit une jeune femme à l'entrée du bâtiment. J'hésitais encore en reprenant ma place au volant... s'agissait t-il de sa fille, ou de sa nouvelle femme ? Cette situation était courante mais elle était toujours assez amusante à regarder. Elle était aussi, et évidemment, à plaindre.. Je repartais maintenant à Port Hudson pour déposer la voiture et reprendre la mienne pour rentrer chez moi.

Sur la route du retour, je m'autorisai un peu de musique. Ce qui était tout à fait interdits pendant les heures de travail, sauf si bien sûr, un client l'exigeait. Il n'y avait personne sur la route et j'arrivai en à peine 20 minutes sur le parking. J'éteignis la musique, fermai la fenêtre et je sortis en déssérant un peu le nœud de ma cravate noire. Le règlement voulait que tous les conducteurs soient vêtus de façon "classe". Pantalon à pince noir, chemise blanche parfaitement repassée et cravate pour fignoler le tout. Je n'aimais pas cet aspect de mon job qui me rappelait trop le milieu dans lequel il me faisait baigner malgré mes réticences.. il fallait bien que je paye mes factures, et avoir un boulot était le quotidien de chacun. J'étais comme tout le monde. Je fermai la voiture et fit deux pas quand j'entendis la voix de mon collègue. Je levai la tête dans sa direction, sauf que la personne que je vis me figea. Hanna se trouvait à quelques mètres de moi, et alors que j'aurai tout donné pour que ce moment arrive, je ne parvins pas à avoir le réflexe que je mettais imaginé avoir. Je ne pouvais pas aller vers elle, je ne pouvais pas lui parler.. c'était au dessus de mes forces. Mes jambes se remirent à fonctionner, mais ce fut uniquement pour dévier sur la droite. Je serrai les dents, mon poing se ferma sur les clefs de la voiture, mon cœur battait à tout rompre.. "Je t'en supplie ! Passes ton chemin ! Passes ton chemin ! N'ouvres pas les bouches !" Me répétais-je en espérant qu'Hanna ferai demi-tour et qu'elle ne tenterai rien. Mais j'imaginais bien que si elle était là, ce n'était pas pour se faire conduire quelque part... J'allais droit vers le bureau quand je l'entendis..

HANNA – Attends, s’il te plait Donovan, il faut que je te parle…Je n'avais pas envie qu'elle me parle. Tu veux bien m’écouter ? Je ne te demande pas de parler, mais juste, d'entendre ce que j'ai à te dire…

Malgré moi, j'avais ralentis le pas, jusqu'à m'arrêter et je m'étais tourné de façon lasse vers elle sans aucune émotion dans le regard..

DONOVAN - Je n'ai ni l'envie de parler, ni l'envie de t'écouter Hanna. C'est inutile.

Je lui en voulais d'être partie, de m'avoir fait passé une soirée extraordinaire et de m'avoir laissé après ça. Je lui en voulais de son silence pendant tout ce temps. Elle n'avait rien à me dire, ses actes avaient parlés pour elle, je ne désirai pas en savoir plus. Je me dirigeais une fois de plus vers le bureau, avec quand même le coeur très lourd... Sa présence seule avait su me perturber.. je voulais juste rentrer chez moi..
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Hanna E.ConradHanna E.Conrad
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MessageSujet: Re: « You and I walk a fragile line... »   « You and I walk a fragile line... » Icon_minitimeMer 8 Juin - 23:02


    « But you and me walk on, Cause you can't go back now, And yeah, yeah, go where you want to go, Be what you want to be, If you ever turn around, you'll see me.»
      The Weepies - Can't Go Back Now
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Je n’avais rien oublié, tous les détails de son visage, son regard, son sourire, ses manières étaient ancrés en moi au fer rouge. Je me surprenais souvent à penser à lui, et plus que ce que je ne l’imaginais. Je devais l’oublier, me dire que notre histoire était finie, mais pour être honnête, l’envie n’y était pas. Il faisait parti intégrante de mon être, de celle que j’étais devenue, et essayer de l’effacer ne faisait qu’accentuer cette douleur constante.

L’homme que j’avais en face de moi n’était plus celui que j’avais laissé. Et quelque part, c’était ma faute…J’avais détruit involontairement notre couple. Involontairement oui, car on m’avait mis devant le fait accompli, et qu’on m’avait demandé expressément de le faire. Qu’on s’était servi de mon mal être contre moi, comme si la perte de son petit-fils lui était égale. Je ne suis même pas sûre qu’il est considéré Noah comme son petit-fils, tellement son dégout envers moi était profond et surtout inexplicable.

Me retrouver là devant Donovan, n’était pas dans mes plans, bien au contraire, je le fuyais. Les premières semaines de séparation fût sans doute les plus difficiles à vivre. Après, on s’habitue à vivre avec le manque, et ça nous étonne même si, pendant une seconde, on ne le ressent pas. J’étais esclave de ma situation. On m’avait poussé dans les sables mouvants, il fallait maintenant que j’en sorte. Et à chaque tentative..je m’enfonçais un peu plus ! Repousser ses appels sans n'osait répondre, était dur. Je savais qu’il allait vouloir une explication, qu’il allait me demander de revenir ou simplement, que j’y dise de vive voix, que nous deux, c’était terminé. J’aurais pu lui dire, si je le pensais réellement. Mais ce n’était pas le cas et le courage m’avait manqué ce jour là pour l’affronter.

DONOVAN - Je n'ai ni l'envie de parler, ni l'envie de t'écouter Hanna. C'est inutile.

Sa voix raisonnait dans ma tête. Son ton, dur et froid, ne faisait qu’appuyait ce que je savais déjà : Il ne voulait pas me voir. Même si je le savais, je me devais de lui donner cette explication, même si c’était trop tard, même s’il n’en voulait pas. C’est peut-être égoïste, mais je me dis aussi que cette conversation peut m’aider à y voir plus clair, et à tirer un trait définitif sur notre histoire. Conclure un chapitre pour en commencer un nouveau. Plusieurs personnes m’avaient conseillé de faire ça. Ressasser le passé ne fait que nous détruire, et pour voir enfin vers l’avenir, je devais lutter contre mes démons.

HANNA – J’ai mis un an à me décider à afin faire face à ta déception..j’vais pas partir Donovan et s’il le faut, je reviendrais jusqu’à que tu m’écoutes…

Ces mots étaient sortis instinctivement de ma bouche, nullement réfléchis, ils reflétaient mon état d’esprit. Je voulais qu’on ait cette conversation, qu’il le veuille ou non. J’étais prête à l’attacher ou à nous enfermer je ne sais ou pour qu’il m’écoute. Juste qu’il m’écoute, je ne lui demande rien d’autre.

Aucun réponse de sa part, et pour cause, il repartait déjà. Il m’échappait une seconde fois. Lui parler allait être plus dur que je ne le pensais. En même temps, à quoi je m’attendais ? Qu’il m’accueille les bras grands ouverts avec un sourire à en faire tomber un ange de son nuage ? Une pure utopie ! Je l’avais blessé plus que je ne l’imaginais. Je le regardais s’éloigner, le cœur battant. Mes jambes avaient prit les devants en le suivant d’un pas assez rapide. Ma main s’était agrippée à son avant-bras, comme pour le stopper.

HANNA - J’ai pas voulu ce qu’il s’est passé, ça m’a échappé et j’pensais sincèrement qu’en m’éloignant de toi, cette douleur allait s’atténuer et que toi aussi de ton côté, tu arriverais mieux à surmonter tout ça..mais.. – Ce contact entre nous, m’avait fait avoir un léger frisson. Bizarre mais agréable malgré l’atmosphère pesante. Puis, ma voix s’enrouait légèrement.. - mais c’est le contraire qu’il s’est passé…

Mes paroles étaient peut-être mal choisies mais elles étaient sincères. Inutile de préparer un moment comme ça, car ça ne se passe jamais comme on ne le prévoit. A voir son attitude négative à mon égard, je savais que ça allait être un défi de le faire rester pour m’écouter. Mais peut-être qu’en parsèment des phrases par ci par là, il allait s’arrêter…
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MessageSujet: Re: « You and I walk a fragile line... »   « You and I walk a fragile line... » Icon_minitime

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