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 Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]

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Carlie L. JonesCarlie L. JonesMessages : 241
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MessageSujet: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeDim 20 Mar - 21:28




« Emmanuelle & Carlie »









Voilà près de deux heures que j’étais chez la Bridger en train de refaire la décoration d’une pièce de son duplex. J’avais troqué robe et louboutin pour de vieilles fringues et des baskets. Tenue inhabituelle pour moi, mais tant pis, Manue en valait la peine. Son appartement était un vrai bordel ambulant, impossible de faire un pas, sans se casser la gueule sur des DVDs au sol, ou sur des livres. Je me demande comment elle fait pour s’y retrouver avec autant de désordre. Pas que je sois une maniaque du rangement, mais j’aime bien quand on voit le sol de la pièce…Manue est ce genre de personne qui expose tout ce qu’elle fait, son appart est un vrai musée de ses virées dans le monde entier, il y a une bonne atmosphère, on s’y sent bien. Elle avait réussi à transposer cette ambiance d’un appartement à un autre, elle avait ce don de transmettre son caractère dans son habitat. Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde.

CARLIE – C’est le dernier carton, ensuite on a fini…

    FLASH BACK

    TANNER - C’est le dernier carton, ensuite on a fini…

    Quelques semaines plutôt à Quantico, Tanner et moi étions en train de déménager direction Port-Hudson. C’était notre dernier jour dans cette maison, et on faisait un dernier tour pour voir si rien n’avait été oublié.

    CARLIE – Ouais…

    Si j’étais triste ? pas tellement, j’étais juste nostalgique de nos trois ans passés ici, mais une fois arrivée à Port-Hudson, tout sera derrière moi. Je pris mon sac, et suivis Tanner qui était déjà dehors. Porte close, nous voilà partis pour écrire une autre page de notre vie…

    FIN FLASH BACK

Cette phrase m’avait fait penser à ce moment, notre emménagement ici avait été rapide, tout comme notre départ. Mais, la vie est faite d’imprévue et il fallait faire avec. Et un peu de changement ne fait de mal à personne, surtout quand il est bénéfique. Port-Hudson n’était qu’une étape dans notre vie, car dès que la boutique sera remise sur pied, on retournerait à Los Angeles définitivement.

Enfin, revenons à ma journée avec Manue. Elle aussi avait emménagé ici, seulement quelques jours avant nous, c’est à croire qu’on est fait pour vivre ensemble, ou du moins, dans la même ville. J’avais prit pour habitude de la voir plusieurs fois par semaine, elle était de ces personnes essentielles à ma vie, et sans qui, je m’ennuierais profondément sans sa présence à mes côtés. Mais ne lui dites pas, elle jubilerait après..quoi qu’au fond, elle doit le savoir, mais elle en aura la confirmation, que sur mon lit de mort !

Je déballais donc cet ultime carton, heureuse d’avoir presque fini. J’avais pu rentrer un peu plus dans l’univers à Manue, en côtoyant ses albums photos et ses bibelots. En temps normal, je n’aurais surement pas fait attention à ce genre de détail, mais les prendre pour les ranger me faisait à chaque fois perdre du temps car je lui demandais à chaque fois d’où ça venait. Là je tombais sur une statue assez bizarre, surement faite en bois. Elle était plutôt jolie..

CARLIE - Dis-moi, tu l’as déniché ou celle-là ?

En attendant sa réponse, je sillonnais toujours son appartement en mettant en place les objets comme je le sentais. J’aimais bien faire de la décoration, puis harmoniser une pièce, c’est comme harmoniser une tenue, il faut trouver le juste milieu pour ne pas en faire trop et faire que ça reste joli et personnalisé. Faut dire qu’on n’avait pas le même style de décoration d’intérieur, il fallait que j’arrive à marier un djembe avec des bibelots péruviens, et autant dire que c’était un défi. Défi, que j’allais relever haut la main ! Je faisais encore le tour de la pièce, en regardant que tout était à sa place. J’étais plutôt fière de moi, tout était harmonieux…quoi que..non. Que fait ce bibelot ici ? il me semble que je l’avais plutôt mit sur l’étagère, pas sur ce meuble…Je deviens folle, ça y est !

CARLIE – Manue, c’est moi ou les objets changent de place ? J’avais mit ça ici, et quand je reviens, il est sur le meuble à l’opposé de là ou je l’avais posé au départ.

Et quand je regardais de plus près, ce n’était pas le seul à avoir bougé, mais les autres avaient suivis. Je compris par le sourire de Manue, qu’elle n’était pas étrangère à ce changement. Je la regardais assez perplexe, je n’attendais pas une explication de sa part, c’est son appartement, mais si elle ne voulait pas que je décore son salon, autant qu’elle me le dise, je me serais contenter de les dépoussiérer !

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Emmanuelle BridgerEmmanuelle BridgerMessages : 435
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeLun 21 Mar - 1:51

Carlie &&& Emmanuelle
~ All glory comes from daring to begin. ~


Assise au milieu du salon déballant le dernier carton, je jetai un coup d’œil autour de moi. On est d’accord, j’aime mon bordel, exposer les toiles que j’aime, agrandir les photos qui me parlent et les accrocher, encadrer et j’en passe. J’aime vivre entre les piles de DVDs, de Cds, de pinceaux, de palettes de peintures, de chevalets. Mais là ? Là l’appartement avait besoin d’un énorme coup de ménage. Qui de mieux que Carlie pour m’aider à aménager la chose.

CARLIE – C’est le dernier carton, ensuite on a fini…

Je lui souris, si elle savait que j’en ai encore plein dans une pièce cachée de l’appartement, elle hurlerait.

EMMANUELLE _ Je crois aussi!

Ca faisait presque deux mois que j’étais là maintenant. J’avais débarqué du jour au lendemain. Lindsay m’a appelé en décembre, légèrement dépassé par la situation. J’avais créé l’association « Youth Art Institute » à la suite de son appel, je gérais à distance mais des gens sur place s’occupait de tout. Quand elle m’a rappelé en janvier, c’était un lundi matin, le vendredi, je signais les papiers de l’appartement à Port Hudson.

J’avais débarqué chez Carlie la veille au soir, une énorme valise à bout de bras. Tout le reste le mes affaires étaient déjà en Louisiane. Je lui avais alors annoncé que j’avais rendu les clefs de mon appartement et que je quittais Quantico, que j’avais besoin d’un endroit ou passer la nuit. J’avais déposé ma valise devant une Carlie surprise et était ressortie. Je voulais aller voir Jennifer, lui dire au revoir. En arrivant chez elle, je l’avais trouvé en tête à tête avec Samuel, le mystère était levé, je connaissais enfin l’identité de son amoureux. Les au revoir avaient été difficiles bizarrement. Deux têtes de mules en face, à faire croire qu’elles sont pas touchées par cette séparation. En sortant, j’avais versé ma larme et j’avais repris la route de chez Carlie.

En parlant de la blonde, je l’aperçus, une statuette en main, regardant bizarrement la chose, analysant.

CARLIE - Dis-moi, tu l’as déniché ou celle-là ?

EMMANUELLE _ Je l’ai acheté à un gamin en Afrique du sud qui vendait des petites statues faites à la main. Il les sculptait, sa petite sœur faisait les perles qu’il y a autour et sa mère les assemblait. Il vendait ca sur un marché. Il m’a laissé le prendre en photo et l’interviewer et je lui ai acheté plusieurs petites statuettes. J’en ai d’autres si tu veux que je n’ai pas encore offert, mais pas sure que ce soit trop ton style.

Pendant que je lui racontais l’histoire, je la voyais fouiller dans l’appartement. Je m’étais relevée et arrangeait deux trois bibelots à droite à gauche. Elle se retourna, un sourire sur le visage qui disparut petit à petit.

CARLIE – Manue, c’est moi ou les objets changent de place ? J’avais mit ça ici, et quand je reviens, il est sur le meuble à l’opposé de là ou je l’avais posé au départ.

Et merde, grillée, elle me fit face alors que j’avais entre les mains un objet quelle venait de placer. Je souris, sans pouvoir me cacher, et regarda la pièce à mon tour. J’avais effectivement changé de place…99% de ce qu’elle avait installé. C’était pas ma faute, je le faisais sans franchement réfléchir.
Le bibelot que je venais d’attraper – et donc de déranger- en main, je fixa de nouveau Carlie.

EMMANUELLE _ Je réponds pas de mes actes, c’est mon subconscient qui déplace tout. Tu me connais, toujours à réfléchir trop tard, ben là c’est pareil, mon corps agit et je m’en rends compte bien plus tard. Mais regarde, celui la, je le repose ou il était… Enfin juste à coté en fait…

Je lui souris d’avantage. Je la sentais déjà ruminer. Déjà je lui avais pourri sa journée dans mon appartement /hangar à déballer des cartons et faire le ménage – elle avait accepté sans rechigner à ma grande surprise – et en plus, je changeais tout ce qu’elle faisait.

EMMANUELLE _ C’est juste que, tu me connais, je retrouve rien quand c’est rangé, par contre dans mon bordel oui… mais le fait que tu m’aides, ca me permet de mettre le bordel sans vraiment mettre le bordel…tu vois ?... t’as pas l’air.

Elle me fusillait du regard et je me retenais de rire.

EMMANUELLE _ Je t’offre un chocolat pour me faire pardonner ? Ou une bouteille de vin Bridger ?

A la prendre par les sentiments, elle était obligée de passer l’éponge non ???
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Carlie L. JonesCarlie L. JonesMessages : 241
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeSam 26 Mar - 16:13

Ça faisait déjà quelques jours qu’on ne s’était pas vu, et j’avais sauté sur l’occasion pour passer du temps avec elle. Mais quand j’avais mis un pied dans l’appartement, j’ai vite compris ma douleur. Des tas de cartons partout, attendant d’être déballer. C’était pire que chez un brocanteur ! Innocemment, j’avais pensé passer la journée à bavarder autour d’un verre, et à se raconter (voir re-raconter) nos vies, mais non, j’allais devoir –enfin nous- vider tous ses cartons à la place. Adieu tranquillité, bonjour déballage, rangement et compagnie.

Histoire d’être efficace, je décorais sans demander l’avis à Manue, je me disais qu’au fond, si elle m’avait appelé, c’était pour que ça soit fait plus vite..et qu’importe comment s’était rangé, si c’est façon Carlie et Emmanuelle, elle s’en accommoderait. Puis niveau déco, je me défends plutôt bien..

J’avais arrêté mon regard sur une statue des plus bizarres, et quand j’y en avais demandé la provenance, elle me raconta sans se faire prier. Manue adorait conter ses aventures, et quand elle était lancée, impossible de l’arrêter ! Croyez-moi, j’ai essayé, il n’y a strictement rien à faire !

EMMANUELLE - Je l’ai acheté à un gamin en Afrique du sud qui vendait des petites statues faites à la main. Il les sculptait, sa petite sœur faisait les perles qu’il y a autour et sa mère les assemblait. Il vendait ca sur un marché. Il m’a laissé le prendre en photo et l’interviewer et je lui ai acheté plusieurs petites statuettes. J’en ai d’autres si tu veux que je n’ai pas encore offert, mais pas sure que ce soit trop ton style.

Je la regardais en souriant « pas sure que ce soit trop ton style. », comme si j’avais un style prédéfini.

CARLIE – Crois-moi, tu serais surprise. Cette statue est autant mon style que ton cadre avec des ronds là-bas, c’est juste que moi, je ne l’aurais pas agencé comme ça…

Bon, elle avait raison, je ne voyais pas cette statue dans mon salon et encore moins ce cadre, mais c’était pour lui faire comprendre qu’il n’y a pas de style, tout dépend ensuite de comment on décore le tout.

Je continuais mon petit tour, et même si à la base, je n’étais pas enchantée de faire ça, je m’étais prise au jeu. Je prenais même du recul pour regard l’ensemble, et ça me plaisait bien. J’avais mis la touche Carlie dans le monde de Manue, pas sur que ça lui plaise, mais tant pis ! D’ailleurs, je crois que ça ne lui plaisait pas…comment je le sais ? Certains objets, ou disons les choses clairement, tous les objets avaient changé de place.

EMMANUELLE - Je réponds pas de mes actes, c’est mon subconscient qui déplace tout. Tu me connais, toujours à réfléchir trop tard, ben là c’est pareil, mon corps agit et je m’en rends compte bien plus tard. Mais regarde, celui la, je le repose ou il était… Enfin juste à coté en fait… - Dans un premier temps, faut l’avouer, j’étais un peu blasée. Je me demandais juste pourquoi elle s’infligeait un double travail en repassant derrière moi, mais après, c’est son appartement, elle fait ce qu'elle veut! - C’est juste que, tu me connais, je retrouve rien quand c’est rangé, par contre dans mon bordel oui… mais le fait que tu m’aides, ca me permet de mettre le bordel sans vraiment mettre le bordel…tu vois ?... t’as pas l’air.

Elle n’a pas tord, c’est elle qui va vivre ici ensuite, pas moi, donc autant qu’elle s’y retrouve. C’est même mieux, car je ne me vois pas répondre au téléphone à 3h du matin car madame ne retrouve pas sa pellicule ! En plus, je suis sûre que je serais incapable de lui dire où elle est, car elle en a des centaines ! Je la regardais, dans un premier temps perplexe, puis je lui souris.

CARLIE – Après tout, c’est ton appartement, donc autant qu’il soit « ranger » à ta façon ! Mais à partir de maintenant, je te passe les objets et tu les ranges, on perdra moins de temps si tu ne repasses pas derrière moi !

Je ne lui en voulais pas du tout, puis qui peut en vouloir à Manue? En un sourire tout est annulé avec elle. Puis au fond, ce n’était rien, autant qu’elle se sente chez elle la petite Bridger !

EMMANUELLE - Je t’offre un chocolat pour me faire pardonner ? Ou une bouteille de vin Bridger ?

Chocolat/vin, vin/chocolat, les deux se bousculaient dans ma tête ! J’étais loin d’être une alcoolique ou autre, mais il faut dire que le vin des Bridger est une merveille sans précédent, et qu’entre nous, c’est impossible de le refuser !

CARLIE – Quelle heure est-il ? – oui je fais semblant d’être raisonnable, je regardais ma montre, sans vraiment voir l’heure qu’il était. – Hm, je crois que tu peux ouvrir la bouteille… - Je lui souris, elle connaissait ma petite faiblesse pour ce bijou français, expatrié aux Seychelles et qui s’est échouer sur une étagère de Port-Hudson…Il en a fait du voyage ! – Il me semble avoir vu des verres là-bas..enfin si tu ne les as pas déplacés à leur tour… ! – Faut bien que je la taquine un peu.

Pendant qu’elle allait chercher la bouteille, j’essayais de retrouver ces verres, mais impossible de remettre la main dessus. Pourtant, je les avais bien vus ! Je tournais dans l’appartement quand je trébuchais sur un carton qui était derrière le fauteuil. Limite je m’étalais par terre, mais j’avais bien négocier le tout, et restais debout. Heureusement pour moi, sinon j’allais entendre parler de cette chute pendant les dix années à venir… ! Je me baissais et regardais ce qu’il y avait dedans. Je compris bien trop tard, que c’était LE carton. Non, je rigole. Bon ok, il y avait des trucs bizarres, mais pas vraiment gênant pour elle. J’en sortis un fouet. Et il m’était familier…je l’avais déjà vu quelques part... Mais oui, au Circus ! La soirée Marvel ! Je rigolais toute seule en y repensant. Même si ce n’était pas la soirée à laquelle je m’attendais, elle avait été mieux que prévu. On s’était prit un tas de fous rires, et on avait fait pas mal de rencontre –enfin surtout Bridger-. Je m’approchais d’elle, fouet en main. Arrivée à la table ou elle servait le vin les verres – verres que je cherchais depuis dix minutes. Je ne pus m’empêcher de faire ce geste.

CARLIE – Plus vite Femme ! – Tout en fouettant la table. Elle releva la tête, avec un regard ahuri. Je dois avouer que j’aurais eu la même réaction. Surtout, que ce geste avait été fait spontanément sans que je ne puisse le contrôler. Je la regardais un instant, avant d’éclater de rire...
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Emmanuelle BridgerEmmanuelle BridgerMessages : 435
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeMar 29 Mar - 18:35

CARLIE – Crois-moi, tu serais surprise. Cette statue est autant mon style que ton cadre avec des ronds là-bas, c’est juste que moi, je ne l’aurais pas agencé comme ça…

Je lui souris regardant la statuette trônant dans sa main. Je ne voyais pas ce genre de choses chez elle, et encore moins le cadre que ma sœur m’avait offert du Maroc. Certes, je serai surprise mais le seul endroit où je le verrai agencé chez elle serait probablement au fond d’un carton au bout du grenier. Si on s’entendait aussi bien avec Carlie, je crois bien que c’est parce qu’on a très peu en commun. J’ai rarement vu deux personnes aussi opposées l’une de l’autre qu’elle et moi. Au final ca nous complétait. Concernant mon appartement, c’est surement pour ça que je changeais tout ce qu’elle faisait. Je ne voulais pas que ca ait une place prédéfinie, que tous les trucs du même style soit dans un coin et un autre style dans un autre. Ce que j’aimais c’était le mélange de chaque objet, comme un mélange des cultures dans mon salon.

Elle continuait de arpenter mon appartement, l’air intrigué, quand j’expliqua finalement que je ne répondais pas de mes actes, c’était plus l’air intrigué mais blasé. Un genre de « J’ai passé la journée à faire un truc qu’elle foutait en l’air juste derrière moi. Garce »
Si elle ne pensait pas la première partie de la phrase, je mettrai ma main au feu que le « garce » faisait partie de ses pensées à cet instant. Mon nouveau petit nom.

CARLIE – Après tout, c’est ton appartement, donc autant qu’il soit « ranger » à ta façon ! Mais à partir de maintenant, je te passe les objets et tu les ranges, on perdra moins de temps si tu ne repasses pas derrière moi !

EMMANUELLE _ Oui chef, bien chef !

Pour être honnête, j’avais pas franchement besoin d’aide pour remettre de l’ordre dans cet appartement, j’avais juste eu envie de passer un moment avec Carlie. Depuis qu’on avait quitté l’autre horrible de vivre, je respirais de nouveau. Les gens ici n’avaient rien à voir, ils m’apportaient beaucoup, étaient étonnement souriants et généreux. La ville regorgeait de petits trésors. Du coup je ne m’arrêtais jamais. Je rencontrais de nouvelles têtes, arpentais de nouveaux lieux, photographiais, écrivais, je m’étais même remise à la peinture. Oui a bien regardé mes activités, je faisais tout toute seule, tout le temps. Ca ne me gênais pas plus que ça mais viens un moment ou on a besoin de retrouver les gens qui nous sont chers. Je connaissais peu de monde ici. Ou alors c’était dans le cadre de l’association donc principalement professionnel. A part Lindsay, Carlie et Tanner, mes amis ne vivaient pas dans le coin. Et aujourd’hui ca me pesait. D’ou l’appel à Miss Jones. Et pour ne pas qu’elle m’entraine dehors à faire les boutiques, il me fallait une excuse. Et voilà le pourquoi du comment.


CARLIE – Quelle heure est-il ? Hm, je crois que tu peux ouvrir la bouteille… Il me semble avoir vu des verres là-bas.enfin si tu ne les as pas déplacés à leur tour…!

EMMANUELLE _ Je…

Mais elle avait déjà prit le chemin des verres… que j’avais bien évidemment changés de places. J’en attrapai deux pendant qu’elle arpentait mon bordel, je le vis trébuchée et souris discrètement. La voir se remettre d’aplomb, vérifiant que personne ne l’avait vu me fit sourire davantage, tout en restant discrète.
J’avais enfin mis la main sur le tire bouchon, pendant qu’elle fouillait dans je ne sais quel carton, je servais deux verres énormes d’un vin blanc Français. Quand un truc claqua sur la table à coté de moi

CARLIE – Plus vite Femme !

Je m’étais relevée face à Carlie. Qu’est ce qui lui prend à cette grande dingue ? C’est que je découvre sa face cachée à sadi-Carlie.
Après être restée quelques secondes sans bouger à comprendre ce qui lui était passé par la tête, j’ai finis par éclater de rire en même temps qu’elle.

EMMANUELLE _ Et beh, je te connaissais pas si dominatrice. Je te le laisse si tu veux, si le tien est usé.

D’ailleurs il me fallut un moment avant de comprendre ou elle avait pu trouver ça, je ne me rappelais même pas d’ou ca sortait. Et puis ca fit tilt. Le circus circus, et la soirée gay ou Carlie m’avait embarquée. Plutôt gênant au départ, on avait finis par bien se marrer.. Enfin j’en garde un excellent souvenir….

EMMANUELLE _ Ca me fait penser que j’ai jamais rendu le costume au loueur, merde. Arf tant pis, tu réussiras bien à nous trouver une autre soirée du genre.

Je lui souris et lui tends son verre en même temps.

EMMANUELLE _ A la tienne Miss Marvell.
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Carlie L. JonesCarlie L. JonesMessages : 241
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeLun 25 Avr - 17:36

Voir ses objets dans ce carton me fit retomber quelques mois en arrière. Je souris en découvrant les divers instruments de torture qu’elle avait à l’intérieur. En plus faut toujours que ça tombe sur moi, il y a des dizaines de cartons dans son appartement, et j’ouvre juste celui qu’il ne faut pas. Le carton dit « SM ». Coïncidence ou non, je me refusais à croire que c’était un signe du divin ou un truc du genre. J’avais prit le fouet en main, en me rappelant certains souvenirs, de la soirée je précise. Je n’ai pas pour habitude de l’utiliser dans mes moments intimes avec Tanner. Mais qui sait, on y en viendra peut-être un jour. Quoi que non, ça doit faire mal un coup de fouet. Je n’ose même pas imaginer, faudrait que je demande à Manue, je suis sûre qu’elle en est une utilisatrice fidèle..Enfin bref, je divague totalement.

Je rejoignis Emmanuelle qui était dans la cuisine pour nous servir du vin. Elle était au courant que c’était mon péché mignon..Le bon vin, et les fringues. Réunissez les deux, et je suis à vous ! Vous comprenez maintenant pourquoi Tanner a insisté pour qu’on fasse notre propre marque, et qu’ensuite, avec l’argent, il garnisse bien notre cave..Il a tout de suite comprit comment il fallait faire pour m’amadouer !

Avant que je ne puisse réfléchir, j’avais déjà frappé la table d’un grand coup de fouet, pétrifiant Manue par la même occasion.

EMMANUELLE - Et beh, je te connaissais pas si dominatrice. Je te le laisse si tu veux, si le tien est usé.

Moi non plus, j’ignorais totalement ce coté « dominatrice ». Je lui souris, et repensais à une tout autre scène pas réellement catholique à vrai dire. Comme quoi, le fouet ne me va pas, mon esprit divague trop.

CARLIE – ça ira, je crois que j’ai déjà tout ce qu’il nous faut à la maison…- Je regardais une nouvelle fois le fouet, puis Manue. - Et entre nous, ce n’est pas les fouets que j’use..enfin j’dis ça, j’dis rien. – Je crois que je devrais arrêter le vin. Quoi que je n’ai pas commencé à boire..Ça craint !

Je crois que j’avais atteint mon quota d’allusions sexuelles pour la journée. Qu’importe, la conversation se poursuivra.

EMMANUELLE - Ca me fait penser que j’ai jamais rendu le costume au loueur, merde. Arf tant pis, tu réussiras bien à nous trouver une autre soirée du genre.
CARLIE – Et promit, cette fois-ci je lierai le flyer en entier ! Histoire de m’assurer que c’est bien une soirée gay. – Je lui souris, et je pris le verre qu’elle me tendit. – A la tienne Wonder-Woman… - lui dis-je en lui faisant un clin d’œil.

Je bus une gorgée de ce fabuleux vin, et je regardais autour de moi. Ces derniers temps, tout changé autour de moi, mais il y a qu’une chose qui restait identique, c’était nous ! En trois ans, on avait fait trois villes différentes ensemble ; Los Angeles, Quantico & maintenant Port-Hudson. Je n’aurais jamais pensé la suivre dans cette dernière ville, mais au final, j’y étais. Des fois, je me pose encore la question, de savoir comment j’ai atterri ici. Du jour ou Emmanuelle m’a dit qu’elle partait jusqu'à celui ou j’emménageais à Port-Hudson, il y a du s’écrouler une dizaine de jour. Comme quoi, on est faite pour vivre dans la même ville ensemble.

CARLIE – Et c’est quoi la prochaine étape ? – Même si mon arrivée à Port-Hudson n’était que provisoire, et que dans la logique, je devrais rentrer à Los Angeles avec Tanner, on pouvait changer nos plans. Nous n’avons aucunes attaches, et nous pouvons toujours faire notre métier à distance… - J’aimerais bien changer de continent..Pourquoi pas le Brésil ? J’suis sûre qu’on s’éclaterait au Carnaval de Rio… - Oui car faut pas oublier que c’est moi, Carlie Jones, j’ai déjà testé le dessert et j’ai faillit mourir à cause d’elle… - ou l’Italie, j’adore leur langue ! « Buon giorno, dove si trova il negozio di Chanel? »

Bon ok, ça parait superficiel, mais je connaissais que cette phrase. J’avais été quelques fois en Italie avec Tanner, et j'avais appris des phrases bateaux, je connaissais le vocabulaire minimum. Et surtout le vocabulaire essentiel pour moi. Je lui souris, ravie de partager ce énième verre de vin avec elle.

CARLIE – N’empêche, quand tu nous as vu débarquer, tu as dû te dire qu’on était pire que des morpions non ? – Elle ne devait pas s’y attendre la pauvre. – Mais c’est comme ça Brigder, tu vas devoir nous, et surtout me, supporter jusqu’à la fin de tes jours…Pas trop flippé ?!

Dans la vie, on a plusieurs sortes d’amis, les éphémères, les profiteurs, et les résistants, ceux qui même loin de votre champs de vision, sont toujours près de vous. Elle faisait partie de cette dernière catégorie.
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Emmanuelle BridgerEmmanuelle BridgerMessages : 435
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeMer 27 Avr - 13:37

Carlie dominatrice ? Non je n’avais jamais envisagé ça. Je ne m’étais jamais franchement posé la question non plus. Je savais qu’ils s’envoyaient en l’air partout où ils pouvaient, notamment dans leur boutique de Quantico, mais je ne m’étais jamais dit que Carlita, ma Carlita pouvait avoir un faible pour le fouet et les menottes. En tout cas, à voire le bond que j’avais fait après qu’elle ait tapé sur la table, si elle l’utilisait sur Tanner, il devait y avoir des marques encrées à vie.

CARLIE – ça ira, je crois que j’ai déjà tout ce qu’il nous faut à la maison…- Et entre nous, ce n’est pas les fouets que j’use..Enfin j’dis ça, j’dis rien…

EMMANUELLE _ Me voilà rassurée, plus pour Tanner que pour toi mais quand même.

Je lui souris, tout en lui tendant son verre de vin. On fit une petite allusion à la soirée qui m’avait amené ce fouet – non contre toute attente, ce n’est pas mon trip non plus…les menottes, je dis pas, mais le fouet, très peu pour moi, merci.

CARLIE – Et c’est quoi la prochaine étape ?

Je mis quelques secondes à comprendre de quoi elle parlait, elle devait encore penser à un truc et être persuadée qu’elle l’avait dit à voix haute. J’avais plus qu’à lire dans ses pensées. Mais finalement, je compris rapidement quand elle ajouta qu’elle aimerait changer de continent. Elle parlait de nos déménagements. Trois ans, trois villes. Je la suivais, elle me suivait. Et l’idée qu’elle allait repartir dans quelques mois ne m’enchantait pas des masses. Elle était devenue mon oxygène bizarrement. Quand elle avait débarqué ici, c’est comme si j’étais de nouveau complète. Comme une sœur, une meilleure amie. J’avais besoin d’elle dans mon quotidien. J’avais encore quelques mois pour la dissuader de partir. J’allais lui trouver la maison de ses rêves et elle ne pourrait plus la quitter. Enfin à voir comment elle rangeait mes affaires, je me dis que je n’arriverai jamais à cerner la maison de ces rêves. Tant pis, je lui ferai les yeux doux et je ferai implanté des boutiques Chanel, Dolce & Gabbana, Guess et j’en passe. Elle aura besoin de rien d’autre.

CARLIE _ Pourquoi pas le Brésil ? J’suis sûre qu’on s’éclaterait au Carnaval de Rio…

EMMANUELLE _ J’aime bien le Brésil aussi, je n’irai pas forcément y vivre, mais effectivement, le carnaval, on se marre bien. Je l’ai fait avec mon meilleur ami il y a quelques années, c’est fun.

CARLIE _ ou l’Italie, j’adore leur langue ! « Buon giorno, dove si trova il negozio di Chanel? »

Ca y est elle était lancé, elle allait me faire tous les continents. Je laissai échapper un rire en l’entendant parler Italien, sa phrase ne m’étonna même pas.

EMMANUELLE _ Du moment que tu ne me parles pas de l’Allemagne, leur langue est trop horrible, ça s’apprend pas ce machin. A choisir, je retournerai bien en Nouvelle Zélande. C’est surement un des plus beaux endroits que j’ai visité.

CARLIE – N’empêche, quand tu nous as vus débarquer, tu as dû te dire qu’on était pire que des morpions non ? Mais c’est comme ça Bridger, tu vas devoir nous, et surtout me, supporter jusqu’à la fin de tes jours…Pas trop flippé ?!

Je lui souris, à croire qu’elle avait aussi lu dans mes pensées.

EMMANUELLE _ Surprise ? Au début oui. Pas que vous me suiviez, enfin un pue, mais surtout vous voir débarquer dans cette ville ou tout venait d’être détruit. Sans grandes enseignes à porté de main, ca ca m’a surprise oui. Mais mes morpions me manquaient alors, ça m’a plus fait plaisir qu’autre chose. Et non je ne suis pas flippée, il m’en faut plus que ça, tu devrais le savoir.

Ce qui me fait flipper, c’est leur prochain départ. Je ne pourrai pas les suivre, retourner à Los Angeles ne me tentait pas, mais j’allais devoir mettre un plan en marche pour les convaincre de rester. Je veux les garder près de moi un maximum.

EMMANUELLE _ Tu devrais venir au centre un jour, leur apprendre à dessiner, à coudre, enfin tes trucs de stylistes. Je suis sure que certains seraient interéssés.

Alleeeeezzz, partager son art allait bien la motiver à rester un moment non ?
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Carlie L. JonesCarlie L. JonesMessages : 241
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeDim 8 Mai - 17:45

EMMANUELLE - Me voilà rassurée, plus pour Tanner que pour toi mais quand même. - Je souris et rétorqua aussitôt !
CARLIE – T’inquiètes pas pour lui, il est plus résistant à la douleur que tu ne le penses..- C’est moi ou je venais de m’enfoncer un peu plus ? – Enfin..non, oh t’as compris quoi, pas dans ce sens là !

La conversation changea du tout au tout, et nous voilà partit dans nos périples, et bien qu’on est fait trois villes en trois ans, on avait pas mal voyagé aussi ; Las Vegas, Les Seychelles, Cuba aussi, et d’autres îles comme çà. On était du genre à partir en week-end ensemble, sur un coup de tête et en général, c’était encore mieux que les trucs déjà tout préparer !

C’était elle qui m’avait transmit ce gène, j’aimais tellement l’écouter, que souvent, je me laissais embarqué pour vivre ce qu’elle a vécut, même si ce n’est pas à la même échelle. Tanner nous suivait quand le pays l’intéressé, mais c’est vrai que ça ne me dérangeait pas de partir sans lui. Il faisait des choses de son coté, et moi je partais avec Bridger, vers des contrées que je n’avais pas encore exploré !

Manue resta assez perplexe quand elle m’entendit demander la prochaine destination. C’est vrai, ce n’était pas dans mes habitudes de demander à partir, mais en ce moment, j’en avais envie. 2011 était placé sous le signe de la découverte. J’y proposais le Brésil, Rio m’attirait pour je ne sais quelle raison.

EMMANUELLE - J’aime bien le Brésil aussi, je n’irai pas forcément y vivre, mais effectivement, le carnaval, on se marre bien. Je l’ai fait avec mon meilleur ami il y a quelques années, c’est fun.
CARLIE – Je me doute qu’on se marre bien, et j’suis sûre qu’on rigolerait bien là-bas. – Je nous imaginais déjà en habits traditionnels, en dansant la samba.

Une nouvelle idée de vêtement me vint en tête..et si je nous concevais nos costumes ? Je perds littéralement la tête ! Mais fallait s’en doutait. Après quasiment dix ans à me consacrer à ma vie professionnelle, j’avais envie maintenant de profiter, de découvrir le monde, de rencontrer des tas de personnes, de me rendre utiles ! Vivre pour son métier, ce n’est pas vivre, mais survivre, car on passe à coté de tout. J’avais les moyens, pas forcément le temps, mais quand on veut, on le trouve le temps.

EMMANUELLE - Du moment que tu ne me parles pas de l’Allemagne, leur langue est trop horrible, ça s’apprend pas ce machin. A choisir, je retournerai bien en Nouvelle Zélande. C’est surement un des plus beaux endroits que j’ai visité.

L’allemand ? même pas en rêve, le seul truc beau chez eux, c’est leur voiture de luxe ! ça va, je déconne, mais comme Manue, ce n’est pas un pays et une langue qui m’attirent. Je trouve même que c’est une langue agressive, même le mot « je t’aime » est moche. La Nouvelle-Zélande par contre, ça me parle plus.

CARLIE – Je connais pas, mais je te fais confiance, donc je te dirais…pourquoi pas ?! – Je lui souris, et pris une gorgée de mon verre de vin à peine entamé. Je parlais tellement, que je ne prenais pas le temps de le boire..ou alors, c’est Manue qui me resservait sans que je ne m’en rende compte, mais je ne lui en voudrais pas ! – Faut commencer par quelques jours de vacances, et si c’est bon, j’peux implanter CoLynn Clothers là-bas..

Oui, c’est tout moi, faut jamais me lancer dans un sujet, après je n’arrête pas d’y penser et de faire des tas de projets irréalisables. Mais j’aime rêver, ça me fait avancer, car au fond, je veux y arriver.

Port Hudson, je ne connaissais pas avant qu’Emmanuelle y vienne habiter, quoi que je ne connaissais même pas Quantico. On a le chic de trouver des villes inconnues, mais ça ne m’étonne même pas de nous. Pourquoi j’étais venue ? Je ne sais pas. On était partie sur un coup de tête, le besoin d’air aussi avait fait qu’on était partis de là-bas. Même si nous étions allés habituer à Quantico, je savais pertinemment que je n’allais pas terminer mes jours là-bas. J’avais juste envie d’être loin de tout, pour être exclusivement avec Tanner. J’avais besoin de rien d’autre que lui. Los Angeles était ma ville, celle qui m’a vu naître, grandir, m’épanouir, L.A me manquait trop pour que je l’abandonne définitivement.

EMMANUELLE - Surprise ? Au début oui. Pas que vous me suiviez, enfin un pue, mais surtout vous voir débarquer dans cette ville ou tout venait d’être détruit. Sans grandes enseignes à porté de main, ca ca m’a surprise oui. Mais mes morpions me manquaient alors, ça m’a plus fait plaisir qu’autre chose. Et non je ne suis pas flippée, il m’en faut plus que ça, tu devrais le savoir.

Elle avait totalement raison, il n’y avait rien pour nous ici. Mais pourtant, on était bien là, à Port Hudson, on habitait près de la Marina. Le soleil était constant ici. Un nouveau départ, une nouvelle vie. Quelque part, ça m’avait changé. J’avais grandit et je pris conscience de mes priorités. Ma vie prenait un sens.

CARLIE – Y a pas de raison précise à notre arrivés, j’crois qu’on avait juste besoin de changement, et tu as accéléré le tout avec ton départ ! – Je lui souris, reconnaissante quelque part qu’elle est osée franchir le pas, car sinon on serait toujours là-bas. – Alors s’il t’en faut plus que ça, je crois qu’on va mettre le turbo pour t’exaspérer !

Je lui souris à nouveau. J’aimais la taquiner ou la voir me faire une moue qui dit « ouais ok, tu craques ma pauvre.. » ou un truc dans le même genre. Elle était ce genre de personne que vous rencontrer qu’une fois dans votre vie, et que vous devez préserver, car ce n’est pas elle qui a besoin de vous, mais vous avez besoin d’elle. Manue s’était forgée toute seule, et je l’admirai pour ça.

EMMANUELLE - Tu devrais venir au centre un jour, leur apprendre à dessiner, à coudre, enfin tes trucs de stylistes. Je suis sure que certains seraient intéressés.
CARLIE – Pourquoi pas, on verra si je suis pédagogue – personnellement, je ne pense pas, mais qui sait. – Tu me diras quand je peux venir, et on voit de faire ça dans la semaine.

Je n’aurais jamais pensé à transmettre à d’autre mon « art ». Et elle, elle était là pour ça. Quand je vous dis que c’est une bonne personne... Et elle vous fait grandir inconsciemment par sa bonté. Totalement différente de moi, mais au fond, c’est la personne qu’il me faut pour grandir. Pendant quelques secondes, je pensais à ma petite vie, et j’en conclus très rapidement, qu’il fallait lui donner un tournant si je ne voulais pas devenir une de ses créatrices qui pète plus haut que leur cul sous prétexte qu’elle lance une mode. L’évasion était ce qu’il me manquait. L’envie de faire ce que je veux quand je veux, sans attache, sans personne pour me dire « Carlie, on prend trop de retard pour la nouvelle collection, va falloir mettre le turbo.. ».. Je rêvais plutôt qu’on me dise « Carlie, on prend trop de retard pour notre programme farniente, bouge ton cul ! »

CARLIE – T’as peut-être raison, j’vais voir si ça me plait de bosser dans ton institut, et si j’aime, je mettrais mon boulot de côté pendant quelques semaines ! Ils vont tous me tuer au siège, mais tant pis, j’suis la patronne, et j’fais ce que j’veux. - Je lui souris. - Puis il reste Tanner, il peut très bien gérer l’entreprise sans moi pendant quelques temps !

Si c’était une bonne idée ? je ne le sais pas, mais j’avais envie de m’éloigner de tout ça. J’aimais mon boulot, la pression qu’il y a autour, voir le résultat, et les ventes que ça génèrent. Mais j’avais besoin de souffler en ce moment, de prendre du recul pour mieux revenir. Si la crise de la trentaine existe, je crois qu’elle vient de se déclarer chez moi !
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Emmanuelle BridgerEmmanuelle BridgerMessages : 435
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeLun 16 Mai - 22:20

CARLIE – T’inquiètes pas pour lui, il est plus résistant à la douleur que tu ne le penses – Enfin..Non, oh t’as compris quoi, pas dans ce sens là !

EMMANUELLE_ J’ai toujours su qu’il avait un vice caché ton mec. Alors comme ça il aime quand ca fait mal… ca doit pas être marrant tous les jours… sauf si tu es dans le même délire….

A voir sa tete étonnée par ce qu’elle avait elle même oser dire, j’avais renchérit, fallait pas me chercher longtemps pour déclencher une Manue crue, certaine dirait plus « frustrée » que « crue », mais elle est pas là, alors tant pis pour elle, les absents ont toujours tord.

Pour changer de sujet, elle me lançât sur nos prochaines destinations. Elle savait comment me faire taire la garce. Je faisais partie de ces gens qui parlaient pas beaucoup de leur vie en elle même, mais si vous me lancez sur un voyage, je suis du genre à raconter quand pourquoi et comment j’y suis allée, pourquoi j’ai aimé, ce que j’y ai fait, généralement une anecdote suivra. Vous l’aurez compris, quand je commence à parler voyage… je suis infatigable. Elle m’avait lancé sur le Brésil et j’avais réussi à pas en dire plus que « j’y suis allée avec mon meilleur ami »… je me retenais, sincèrement, de ne pas lui raconter l’anecdote ou j’avais retrouvé Eric, mon meilleur ami donc, en train de danser avec cette bombasse latina avant que… vous voyez, je recommence, je raconte mes fichus histoires… je m’arrêterai donc jamais ???

CARLIE – Je me doute qu’on se marre bien, et j’suis sûre qu’on rigolerait bien là-bas.

EMMANUELLE _ Tijuana aussi c’est pas mal dans le genre « ville de jeunes débauchés ». On se marre bien. Bon j’avais 19 ans la dernière fois que j’y suis allée, alors on se sentirait peut être un peu vieille…

Enfin elle, pas moi, moi je suis jeune… deux mois de différence à notre âge, c’est tout un monde.

Pour continuer dans le domaine « évasion », je lui parle d’un lieu magique, ou je me verrai bien élever une famille… j’ai bien dit ce que je viens de dire ? oula…
La nouvelle Zélande donc… petit coin de paradis en bordure d’océan, ou le temps est toujours sublime, les gens toujours souriants, le sable toujours chaud et l’eau toujours claire… un coin de paradis pour plonger au milieu de sublimes coraux et poissons en tout genre…

CARLIE – Je connais pas, mais je te fais confiance, donc je te dirais…pourquoi pas ?! Faut commencer par quelques jours de vacances, et si c’est bon, j’peux implanter CoLynn Clothers là-bas..

EMMANUELLE _ Implanter CoLynn Clothers en Nouvelle Zélande ? – j’étais pas certaine d’avoir compris correctement ce qu’elle disait. – Parce que si un jour tu veux t’installer quelque part, ouvrir un immense magasin et avoir une grande maison pleine d’enfants, c‘est le coin idéal.

Mais j’ai quoi avec mon envie de famille au bord de mer aujourd’hui moi ? Je crains !

Depuis qu’on se connaissait, j’avais tenté souvent d’embarquer Carlie dans mes périples, même si j’aimais partir seule, je voulais qu’elle passe pas à coté de tout ça à cause de son travail. Je voulais qu’elle profite, et qu’elle réalise qu’en dehors du bureau il y a des milliers de merveilles qui peuvent lui servir d’inspiration. Elle aime son boulot, elle aime son fiancé, mais à force de ne vivre que pour eux, elle risque de se réveiller un jour et de se dire qu’elle est passée à coté de trop de trucs. Qu’elle finisse par en vouloir à Tanner, à son boulot, à ce qu’elle a construit. Il y a trop de trésors ignorés dans le monde pour que je ne veuille pas les partager avec elle.

On parla de son départ de Quantico, de sa venue ici, du pourquoi du comment, de ma surprise de les voir, de la joie aussi de les savoir là. On but quelques gorgées de vin, assez pour que je lui remplisse de nouveau son verre. Je laissai échapper qu’elle devrait venir donner des cours au centre, que certains seraient surement intéressés. Depuis que j’avais ouvert ce centre, je tentais de rameuter le plus de gens possibles, et c’est dingue comment les habitants de cette ville ont tous mis la main à la pâte. Beaucoup ont accepté de donner des cours, certains parents ont organisés des collectes pour les fonds du centre, pour organiser des voyages pour les petits, des sorties, racheter des jeux. Les enfants étaient avides de connaissances, aucun d’eux n’étaient forcé de venir mais beaucoup venait, même les plus rebels aimaient donner un coup de main pour les plus jeunes. C’était assez beau de voir cette cohésion au sein d’une ville qui a connu de terribles moments. Ajouter Carlie au grand cru de cette association me semblait couler de source. Maintenant que je lui avais donné – un peu – gout à l’aventure, façon 4x4 dans le désert sans aucun téléphone de secours, je pouvais bien l'introduire dans mes associations bénévoles. Je suis sure que ça lui ferait du bien en plus.

EMMANUELLE _ Au pire, tu crains et il te crache dessus, au mieux, vous arrivez à créer une collection ensemble … les œuvres caritatives ça fait bien voir la marque non ?

Sourire innocent. Verre vide de nouveau plein et je me laisse choir dans le canapé, délaissant cartons et autres bordels.

CARLIE – T’as peut-être raison, j’vais voir si ça me plait de bosser dans ton institut, et si j’aime, je mettrais mon boulot de côté pendant quelques semaines ! Ils vont tous me tuer au siège, mais tant pis, j’suis la patronne, et j’fais ce que j’veux. - Puis il reste Tanner, il peut très bien gérer l’entreprise sans moi pendant quelques temps !

Verre plein de nouveau vide, je n’en revenais pas. La Carlie que j’avais connu il y a trois ans, n’aurait même pas envisagé de se reposer un dimanche après midi, et elle proposait de prendre quelques jours pour les gosses de la ville.

Carlita va devenir ma plus grande fierté à ce rythme…

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Carlie L. JonesCarlie L. JonesMessages : 241
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeMar 31 Mai - 19:35

EMMANUELLE - J’ai toujours su qu’il avait un vice caché ton mec. Alors comme ça il aime quand ca fait mal… ca doit pas être marrant tous les jours… sauf si tu es dans le même délire….

Regard sceptique, je ne savais pas si j’étais choquée par ce que je venais de dire, ou par ses mots à elle, ou les deux. Je levais les yeux au ciel, en ne renchérissant pas. Ça pouvait aller loin la connaissance, et je ne voulais pas plus ternir la réputation de Tanner. Je pouvais déblatérer sur ses défauts pendant longtemps, mais bizarrement, parler de ses qualités me prendraient encore plus de temps. Amour quand tu nous tiens…

Parlant de tout et de rien avec elle, j’envisageais un tas de destination ou nous pourrions aller ensemble. Prendre un vol pour le bout du monde, ça me titiller de plus en plus. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment. Franchement, si je commence à chercher une raison, je vais devoir aller me faire psychanalyser. Il n’y a pas forcément de raison à tout. Les envies viennent et repartent, mais j’avais bien l’intention de réaliser celle là ; Me faire plaisir.

EMMANUELLE - Tijuana aussi c’est pas mal dans le genre « ville de jeunes débauchés ». On se marre bien. Bon j’avais 19 ans la dernière fois que j’y suis allée, alors on se sentirait peut être un peu vieille…

CARLIE – La vieillesse est un état d’esprit. Si tu te sens jeune la haut, le reste suivra. – J’avais joins le geste à la parole en montrant la tête. Et je lui souris. Sincèrement, j’étais même étonnée moi-même d’avoir sortie cette phrase. En temps normal, je fais une psychose sur l’âge, car je n’ai jamais le temps de faire quoi que ce soit et là..cette conversation avait fait que voilà..je voulais changer de cap pendant quelques jours..semaines..mois..à voir !

Après le Brésil, nous voilà en Nouvelle-Zélande. Ça me plait de refaire le monde, et de nous voir partout. Pas sûrs que ça plaisent à tout le monde, mais l’évasion n’a jamais fait de mal à personne ? Si ? Et rêver permet de garder le cerveau frais. Ne laissez personne vous faire croire qu’un rêve n’est pas réalisable. Seuls les jaloux vous mettront des bâtons dans les roues. Avoir confiance en soi, et persévérer, il n’y a que ça qui compte. Sans ça, je n’en serais pas là aujourd’hui, et croyez –moi, que j’en ai eu des détraqueurs, et j’en ai toujours. C’est la vie, faut l’accepter et vivre avec. On a tous besoin de croire que quelque chose existe au delà de la banalité du quotidien. Être capable de se transformer en quelque chose de mieux, même si personne ne croit en vous. Croire en soi est la clé de la réussite de sa propre vie. Bien qu’on ne sait si on l’a réussi une fois qu’elle est pleinement accomplie. Rien ne nous empêche de nous arrêter cinq minutes et de voir ce qu’on a déjà fait, d’en tirer une conclusion et de repartir vers d’autres horizons. J’étais un peu dans cet état d’esprit. Je voulais faire une pause, et profiter un peu de ce que j’avais accompli.

EMMANUELLE - Implanter CoLynn Clothers en Nouvelle Zélande ? – Son air ahuri me fit rire. Oui Bridger, j’avais bien prononcé ces mots ! - Parce que si un jour tu veux t’installer quelque part, ouvrir un immense magasin et avoir une grande maison pleine d’enfants, c‘est le coin idéal.
CARLIE – L’immense magasin..c’est pas vraiment dans mes plans. J’aime bien les petites boutiques, ça fait plus conviviale. Je ne veux pas faire de la marque, une usine ou tout va à la chaine. J’aime bien qu’on sente qu’on est chaleureux, accueillant, qu’on fasse attention à nos clients, et qu’on respecte la marque…surtout. J’suis assez chiante avec ça, et tu remarqueras aussi, qu’on n’a pas trop de grand magasin, à part celui de New-York et LA… - Je regardais le vide un instant, en repensant à la fin de sa phrase.. « Une grande maison pleine d’enfants », ça me fit sourire… - Mais grande maison, ça c’est sûr ! Pour les enfants, on n’en a pas encore parlé. On en veut, mais pas maintenant, j’me sens pas prête, et Tanner encore moins ! – Je lui souris. – Mais on verra bien, on est encore jeune contrairement aux apparences..et j’veux encore profiter de notre vie à deux, avant de voir arriver un petit « nous ».

A bah voilà, maintenant je m’imagine avec une petite fille. Mon horloge biologique s’affole, mais ma tête n’est pas prête à s’occuper d’un petit être..ça s’appelle de l’égoïsme non ? Hm..Sceptique sur ce coup là. Je me sens pas prête simplement. Je ne sais pas si j’arriverais à rendre heureux quelqu’un pour l’instant. Surement parce que je n’ai pas réalisé tous mes rêves, et que je ne suis pas prête à me poser vraiment pour construire une famille. Mais des fois j’y pense, comme toutes femmes.

La bonté d’Emmanuelle me tua encore une fois, quand j’appris qu’elle ouvrait un institut pour les petits de la ville. J’étais sous son charme, son empathie envers ces gosses était belle à voir. Elle se démenait pour leur donner quelques choses de potable, pour qu’ils oublient ce qu’ils ont vécut…perdu. Et c’était tout naturellement, que je voulais me joindre à cette aventure. Je voulais mettre ma griffe à cette belle initiative.

EMMANUELLE - Au pire, tu crains et il te crache dessus, au mieux, vous arrivez à créer une collection ensemble … les œuvres caritatives ça fait bien voir la marque non ?

Me cracher dessus ? Elle va loin non ? Je crois que je partirais en courant après lui avoir filé une baffe au gosse. Quand je vous dis que je ne suis pas prête à être mère...

CARLIE – Ton idée de collection n’est pas mal du tout..J’vois que tu as pensé à tout pour m’attirer dans tes filets et que je n’en ressorte plus..A voir, comme je t’ai dit, je vais commencer par quelques heures par ci par là..et si ça m’plait, j’allongerais.

Elle resta sur le cul la Bridger. Totalement choquée par mes mots. Je n’étais plus là Carlie qu’il y a six ans en arrière, j’avais grandis, dans le bon ou le mauvais sens, mais j’étais moins gamine.

CARLIE – Remets-toi en, je vais finir par croire que mes idées de changement ne te plaisent pas. C’est la vie Bridger, même les plus superficielles peuvent un jour, voir autre chose que leur nombril..et j’ai fait le tour du mien.. !

Parfois on en vient à faire des choix en total désaccord avec ce qu’on a mené jusqu’à présent. Mais le changement ne fait pas de mal, et je ne vois pas pourquoi je devrais m’en priver !
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Emmanuelle BridgerEmmanuelle BridgerMessages : 435
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MessageSujet: Re: Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER [CLOSE]   Shut up and tidy up ! ♣ Emmanuelle BRIDGER  [CLOSE] Icon_minitimeMer 1 Juin - 11:11

CARLIE – La vieillesse est un état d’esprit. Si tu te sens jeune la haut, le reste suivra..

Je mis toute la volonté possible pour tenter de garder un visage sérieux. Mais non, impossible. Carlie philosophant sur la jeunesse étant un état d’esprit, j’avais du mal à y croire. Je veux bien qu’elle ait énormément changé mais n’abusons pas. Si ? Carlie qui aime me rappeler que le temps file, qu’elle commence à se faire vieille et j’en passe, la voilà qui philosophe sur une jeunesse éternelle ? Et elle avait l’air sérieuse.
Au temps pour moi, elle est sérieuse, j’arrête de me marrer et lui sourit.

EMMANUELLE_ Ca devrait aller pour nous alors Tijuana, quoi qu’on risque d’être trop jeune du coup…

Je souris davantage, à nous deux, il nous arrivait de ne pas dépasser huit d’an d’âge mental, voyez le genre ?

CARLIE – L’immense magasin..C’est pas vraiment dans mes plans. J’aime bien les petites boutiques, ça fait plus conviviale. Je ne veux pas faire de la marque, une usine ou tout va à la chaine. J’aime bien qu’on sente qu’on est chaleureux, accueillant, qu’on fasse attention à nos clients, et qu’on respecte la marque…surtout. J’suis assez chiante avec ça, et tu remarqueras aussi, qu’on n’a pas trop de grand magasin, à part celui de New-York et LA…

EMMANUELLE _ Je voyais plus un grand espace avec une partie dédiée à la boutique et le reste à vos bureaux, c’est ça d’avoir l’esprit d’escalier, on pense à un truc puis à un autre donc on ne dit pas l’essentiel. Navrée Miss Jones.

Je lui souris, l’esprit d’escalier ? On me répétait ça tout le temps quand j’étais petite, incapable de restée concentrer sur un truc, je pensais à quelque chose et automatiquement, je pensais à autre chose. Petite fille brouillonne, peu de choses avait changé finalement…

CARLIE _ Mais grande maison, ça c’est sûr ! Pour les enfants, on n’en a pas encore parlé. On en veut, mais pas maintenant, j’me sens pas prête, et Tanner encore moins ! Mais on verra bien, on est encore jeune contrairement aux apparences..et j’veux encore profiter de notre vie à deux, avant de voir arriver un petit « nous ».

Sa dernière phrase me fit sourire. Oui ils avaient largement le temps, mais malgré ce qu’elle disait, come quoi elle n’était pas prete et tout la Bazard ? Moi je trouve qu’elle ferait une maman géniale. Elle est douée avec les gens, attentionnée, et je suis certaine qu’elle fondrait devant ma ou mon filleul. Surtout si le bébé a les yeux de son père, elle n’aurait pas finis d’en parler… Mais je savais que Tanner n’était pas prêt, du coup les enfants attendraient. Rien ne presse.

EMMANUELLE _ Je te vois bien pouponner quand même, te balader avec ma filleule, oui on va dire que ce sera une fille, sinon tu vas pleurer, créer un tas de nouvelles collections pour femmes enceintes et pour bébé. Tu t’arrêterais plus et tu serais une maman gâteau. Toujours en admiration pour sa progéniture. Tu ferais une bonne mère.

Je lui souris, accompagnant mes paroles par un nouveau remplissage de verres.

On en revenait à l’association. Carlie avait CoLynn Clothers comme joyaux, mois le Youth Art Institute. Mon bébé à moi. J’avais délaissé quelques temps mon idée de long métrage, la prod en était pas ravis d’ailleurs, mais j’aimais m’occuper de ces enfants. Il s’avère que beaucoup aimait jouer les petits reporters, quelques documentaires vidéos et photos avaient été réalisé par ces gosses et je tentais de trouver les fonds pour les distribuer au profit de la ville. Et tellement de gens se motivaient pour ce centre que la motivation était toujours au rendez vous. Si Carlie se joignait à nous, c’était la cerise sur le gâteau, la crème de la crème. Et l’idée de la collection m’était venue sans y réfléchir, c’était sorti tout seul et j’avais trouvé l’idée chouette après m’être entendu la dire.

CARLIE – Ton idée de collection n’est pas mal du tout..J’vois que tu as pensé à tout pour m’attirer dans tes filets et que je n’en ressorte plus..A voir, comme je t’ai dit, je vais commencer par quelques heures par ci par là..et si ça m’plait, j’allongerais.

EMMANUELLE _ J’y ai même pas réfléchie, mais si ca fonctionne tant mieux. Il y a une gamine de douze ans au centre, Alexia, toujours un bloc à la main, elle dessine des tenues sublimes, je lui ai dis que je te parlerai d’elle, elle est fan de ce que tu fais.

Carlie me surprenait de plus en plus. J’aimais déjà ma Carlita au départ, mais j’aimais ce qu’elle devenait. Un peu plus ouverte au monde, pas que pour les vêtements, mais elle était prete à donner de son temps autrement que pour sa compagnie. Je devais avoir l’air surpris car elle enchaina rapidement.

CARLIE – Remets-toi en, je vais finir par croire que mes idées de changement ne te plaisent pas. C’est la vie Bridger, même les plus superficielles peuvent un jour, voir autre chose que leur nombril..et j’ai fait le tour du mien.. !

EMMANUELLE _ Je suis fière de toi ma Carlita. Sincèrement, comme une mère est fière de sa fille. Et je suis vraiment heureuse que tu veuilles donner de ton temps pour ces mômes. Ils en valent vraiment la peine.


Je lui souris, la bouteille de vin finit.
La journée était passée vite et il commençait à se faire tard. Ne voulant pas rester seule ce soir et n’ayant aucune envie de passer la soirée avec un inconnu, ma libido s’était nettement calmée depuis mon arrivée ici, je lui proposa un film, un pot de glace et une nouvelle bouteille de vin. Pas besoin de sortir l’artillerie pour la convaincre, la bouteille de vin fit l’affaire. On déplia le canapé pour être totalement à l’aise, affalée, les cuillères dans le pot d’Häagen Dazs, elle lança le film. « Very Bad Trip » nous voilà…


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